L'Agence mondiale antidopage (AMA) a donné au Kenya jusqu'au 2 mai pour adopter une nouvelle législation antidopage et éviter ainsi une éventuelle interdiction de participer aux JO de Rio. Il s'agit du deuxième report accordé par l'AMA, le Kenya ayant déjà échoué à deux reprises à se conformer aux précédentes dates butoirs, les 11 février et 5 avril, a rappelé l'AMA dans un communiqué.
Pour l'Agence, "la situation actuelle n'est pas conforme" aux recommandations qui avait été faite aux autorités antidopage kenyanes, même si a priori les parlementaires du pays se sont saisis de la question et ont étudié une loi préliminaire qui punit les athlètes convaincus de dopage. Celle-ci n'a toutefois pas encoré été adoptée.
Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), Sebastian Coe, avait menacé les athlètes kényans d'une suspension aux JO-2016 si la nouvelle législation n'était pas mise en place à temps.
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