L'Albiceleste renvoie la Grèce dans les cordes
Le Peter Mokaba Stadium tout de bleu et blanc vêtu (les couleurs des deux nations représentées) s'attendait à un grand spectacle entre l'un des grands favoris de ce Mondial, et une équipe de Grèce, championne d'Europe en 2004, n'ayant plus rien à perdre pour sa deuxième participation en phase finale (après 1994). La première grosse occasion venait de l'Albiceleste suite à un raid d'Aguero dans la défense adverse, mais le portier grec restait vigilant (19e). Tzorvas était de nouveau mis à contribution sur le corner suivant et une frappe de 25 mètres de Veron qui aurait mérité un meilleur sort.
A la demi-heure de jeu, c'était une nouvelle fois la formation de Diego Maradona qui se montrait la plus dangereuse, avec un centre tendu de Milito, tout juste détourné par Tzorvas, mais suffisamment pour que la reprise d'Aguero ne trouve le cadre. Les deux équipes regagnaient les vestiaires sur ce score nul et vierge qui n'arrangeait finalement que les Gauchos.
La deuxième période partaietn sur le même faux rythme, imprégné par les Sud-américains. Alors que dans l'autre match, le Nigeria venait d'égaliser à 2-2 (69e), les Grecs pouvaient croire en leur qualification. Pour cela, il fallait avant tout trouver le chemin des filets mais la domination restait argentine. Et à la 78e, le pire arrivait pour la Grèce lorsqu'à la suite d'un cafouillage, Demichelis trompait le gardien grec, Tzorvas (1-0). A deux minutes de la fin, l'Argentine enfonçait le clou par l'intermédiaire de Palermo qui était resté à l'affût après une frappe de Milito, seulement repoussée par le dernier rempart grec (2-0, 88e).
Réactions:
Martin Palermo (attaquant de l'Argentine): "On a fait beaucoup de changements mais on a gardé le contrôle du jeu, de la balle. Il a fallu qu'on soit patients pour faire la différence. Nous sommes sur le bon chemin."
Diego Maradona (sélectionneur de l'Argentine): "Je veux féliciter tout le monde. Regardez les joueurs du banc, ce sont tous des professionnels à 100%. Nous défendons le maillot de l'Argentine, et que ceux qui se sont trompés en critiquant pendant les qualifications demandent pardon. Le ballon? C'est impossible de le contrôler, ce ballon, le vent l'emporte!"
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