Pas d'oxygène, pas de record. La piètre qualité de l'air londonien pourrait nuire aux performances et empêcher les champions de battre de nouveaux records pendant les Jeux olympiques, surtout si le pic de chaleur devait durer, ont estimé jeudi 26 juillet des scientifiques britanniques. La pollution dans la capitale anglaise est au plus haut depuis 2006. Le taux d'ozone, en particulier, est supérieur aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé et pourrait causer des problèmes de respiration chez certains sportifs, selon des chercheurs du King's collège de Londres."Probablement pas de records dans ces conditions""(Les athlètes) ne pourront pas avoir suffisamment d'oxygène pour être à leur meilleur niveau, a anticipé le professeur Frank Kelly, directeur du groupe de recherche sur l'environnement de l'institution. Cela signifie qu'ils ne battront probablement pas de records dans ces conditions".Le gouvernement britannique a publié mercredi une alerte environnementale concernant le taux d'ozone, dont la concentration atteint 190 microgrammes par mètre cube d'air dans certaines régions du sud de l'Angleterre, contre 100 microgrammes dans les standards de l'OMS.Mais les chasseurs de records peuvent se rassurer : une vague de fraîcheur est attendue en Grande-Bretagne vendredi, jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux.