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Jeux olympiques : sport, sexe & sun

Deux publications récentes s'intéressent à un sujet méconnu : la vie extra-sportive des athlètes durant les JO, alors que pas moins de 100 000 préservatifs seront mis à leur disposition à Londres.

Article rédigé par franceinfo
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L'équipe de beach-volley mexicaine affronte la Grèce aux JO de Beijing (Chine), le 12 août 2008. (VICTOR STRAFFON / MEXSPORT / AFP)

Un village olympique : l'idée vient de Pierre de Coubertin, le rénovateur des Jeux olympiques. Des hébergements et commodités en tous genres à deux pas des stades et autres lieux de compétitions, c'était pragmatique. Mais il avait omis un point : regrouper des milliers d'athlètes des deux sexes, jeunes et très à l'aise avec leur corps, ça donne forcément des idées.

Pas grand-chose n'avait été écrit sur le sujet. Ce qui se passe dans le village olympique reste dans le village olympique : c'est la règle officieuse. Mais à l'approche des JO 2012 à Londres (27 juillet au 12 août), quelques bribes reviennent à nos oreilles. Un article du site américain spécialisé dans le sport ESPN (en anglais) et un livre, The Olympian secret, écrit par un anonyme et détaillé dans un article du Daily Mail (en anglais), font des révélations sur la vie extra-sportive des athlètes durant les Jeux olympiques.

L'amour en plein air

Un athlète américain confie par exemple à ESPN n'avoir "jamais été témoin d'une telle débauche de toute (sa) vie !" Le capitaine américain de l'équipe de water-polo, Tony Azevedo, un vétéran de Pékin, d'Athènes et de Sydney et qui sera aussi à Londres cet été, confirme : "C'est comme le premier jour de l'université : des gens nerveux, super excités, tout le monde qui essaye de finir la nuit avec quelqu'un." 

Hope Solo, la gardienne de but de l’équipe américaine de football, résume la situation ainsi : "Les athlètes sont des extrémistes. Quand ils s’entraînent, c’est à fond. Quand ils sortent boire un verre, c’est 20 verres. Quand vous participez à une expérience unique, vous voulez vous créer des souvenirs, qu’il s’agisse de sexe, de fête ou de sport. J’ai vu des gens faire l’amour en plein air. Sur le gazon, entre les bâtiments".

Bref, dans ce cocon où journalistes et parents sont interdits, les hormones tournent à plein régime. A Sydney, en 2000, 70 000 préservatifs avaient été mis à disposition des sportifs : ils n'avaient pas duré une semaine. Cette année, 100 000 préservatifs ont été prévues par les organisateurs londoniens, soit une quizaine par personne. En espérant que le stock soit suffisant.

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