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JO d'hiver 2018 : un sportif russe impliqué dans un cas de dopage au meldonium

Un membre de la délégation de la Russie sous bannière olympique, participant aux Jeux de Pyeongchang, est impliqué dans un cas de dopage au meldonium, un produit figurant sur la liste des produits prohibés. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La délégation russe, lors de l'ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang (Corée du Sud), le 9 février 2018.  (MICHAEL KAPPELER / DPA / AFP)

Un sportif russe sous drapeau olympique, ayant participé aux Jeux olympiques de Pyeongchang (Corée du Sud), a présenté "une possible violation des règles antidopage", a déclaré dimanche18 février à la presse russe le porte-parole de la délégation de l'équipe olympique de Russie (OAR). Selon une source proche du dossier, citée par l'AFP, il s'agit d'un cas de dopage au meldonium, un produit figurant sur la liste des produits prohibés par l'Agence mondiale antidopage (le meldonium avait été à l'origine de la suspension de la joueuse de tennis russe Maria Sharapova).

"Aujourd'hui nous avons reçu une notification officielle du CIO [comité international olympique] au sujet d'une possible violation des règles antidopage", a expliqué Konstantin Vybornov. "Nous ne donnons pas le nom du sportif ou de sa discipline tant que les résultats de l'analyse de l'échantillon B ne sont pas connus, ce qui devrait être le cas dans les prochaines 24 heures", a ajouté le porte-parole, cité par les agences RIA Novosti, Interfax et Tass.

Seulement 168 sportifs russes autorisés à participer aux JO

Le comité national olympique russe est suspendu par le CIO depuis le 5 décembre, en raison d'un système de dopage institutionnalisé mis au jour lors des deux dernières années. En raison de cette suspension, seuls 168 sportifs russes ont été invités à participer aux JO.

Interrogé par l'AFP, le CIO a rappelé que les "contrôles antidopage, l'annonce des résultats et des sanctions durant les JO 2018 étaient indépendants" de lui.

Le tribunal arbitral du sport (TAS), délocalisé à Pyeongchang pendant les Jeux, est chargé d'étudier les cas positifs durant la quinzaine. Sollicité par l'AFP, le TAS n'a pas souhaité faire de commentaire.

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