Coffres-forts, vieilles télévisions, scooters, meubles : c'est une pêche peu ragoûtante que remonte à bord Rémy Delorme, capitaine du Belenos et son équipage. La zone à couvrir est vaste : une soixantaine de kilomètres ratissés par un bateau dépollueur, propriété du département de Hauts-de-Seine. Chaque année, près de 360 tonnes de déchets sont récoltés. Parfois, il faut mettre pied à terre pour les tirer à mains nues. 500 000 euros pour dépolluer le fleuveImpossible de remonter une moto, trop lourde, mais les deux marins repartent avec un caddie, potentiel écueil pour la navigation. "Quand c'est trop près, on peut se prendre ça dans les hélices, donc c'est un danger pour tout le monde", explique Rémy Delorme. Le département des Hauts-de-Seine consacre un budget de 500 000 euros pour dépolluer cette partie du fleuve, à l'Ouest de Paris. A bord du Belenos, l'équipage du bateau dépollueur effectue un premier tri afin de pouvoir recycler certains déchets.A l'occasion des Jeux olympiques 2024, la ville de Paris s'est lancé un défi : organiser les épreuves de nage libre dans la Seine.