Quand le patron du Comité international olympique (CIO) se déplace, c'est opération séduction. Parce que Paris veut les JO, alors, à l'Élysée avec le président de la République, à l'Insep avec les athlètes ou sur un terrain de football avec la maire de Paris et la présidente de la région Ile-de-France, tout le monde se donne la main. Une visite express de 24 heures chrono pour l'ancien champion olympique de fleuret, Thomas Bach."Bonne chance"Tout le monde ici espère ainsi que la candidature française sera finalement adoubée. "Je souhaite bonne chance pour la candidature Paris 2024. Vous avez beaucoup d'atouts. Continuez de travailler comme ça", a déclaré ce dimanche Thomas Bach, président du CIO. Les athlètes français travaillent pour courir plus vite, sauter plus haut, lancer plus loin chez eux et à domicile en 2024. La candidature française a des atouts : 90% des sites existent pour le tennis, le cyclisme sur piste ou l’athlétisme. Le village olympique est encore virtuel. 15 000 athlètes vivront sur les rives de la Seine si Paris a les Jeux. En septembre 2017, le monde saura qui de Paris, Budapest ou Los Angeles accueillera les JO de 2024.