Le comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris en 2024 a fait valider par le CIO, jeudi 4 octobre, une nouvelle carte des sites de compétition. Des retouches, des déplacements par rapport au plan précédent, mais pas de grands bouleversements.Un Grand Palais éphémère pour le judo et la lutteRéalisé pour l’Exposition universelle de 1900, le Grand Palais, doté de la plus grande nef d’Europe, doit être restauré. Le bâtiment sera fermé pour travaux de décembre 2020 au printemps 2023. Pendant cette période, une structure jumelle démontable sera installée à proximité de l’Ecole militaire. Elle accueillera des défilés de mode, des expositions. Et pour les JO de 2024, elle servira d’écrin aux épreuves de judo et de lutte. "On trouve plutôt que c'est une bonne nouvelle, a réagi Alain Bertholom, président de la Fédération nationale de lutte. Aujourd'hui les structures éphémères sont de bonne tenue et parfois, c'est même plus joli que les structures en dur."Du côté de la Fédération nationale de judo, pas plus d'inquiétude, mais une doléance. Jean-Luc Rougé, son président dit avoir vérifié que la nouvelle adresse correspond aux besoins. "On a vérifié le nombre de places qui est de 9 000", a-t-il précisé. C'est moins important que le site d'abord pressenti, "mais on va essayer d'avoir des compensations sur des écrans géants à l'extérieur, de manière à faire de vraies animations". Des changements d'adresseLes épreuves de water-polo prévues à la piscine de Marville, à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, se dérouleront finalement au pôle aquatique, prévu à proximité du Stade de France. Le basket-ball aura l’Accor Arena de Bercy pour lui tout seul. Le badminton, qui était programmé au Bourget, héritera de l'Arena 2, la future salle en projet porte de la Chapelle. La carte définitive distribuant les sites de compétition sera présentée fin 2020. JO 2024 à Paris : une carte des sites de compétition modifiée - un reportage de Cécilia Arbona écouter