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JO 2016 : un gymnaste ukrainien saborde son équipe en finale

Lors de quatre épreuves, il a effectué un début de mouvement avant de se laisser instantanément retomber et de saluer les juges.

franceinfo

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Publié le 11/08/2016 12:15 Mis à jour le 11/08/2016 14:05

Temps de lecture : 1min

Le gymnaste ukrainien Maksym Semiankiv, le 6 août 2016 aux Jeux olympiques de Rio (Brésil). (MIKE BLAKE / REUTERS) — Le gymnaste ukrainien Maksym Semiankiv, le 6 août 2016 aux Jeux olympiques de Rio (Brésil). (MIKE BLAKE / REUTERS)

La scène a laissé de nombreux observateurs perplexes. Lundi 8 août, lors de la finale olympique de gymnastique artistique par équipes, l'athlète ukrainien Maksym Semiankiv a eu une attitude presque provocatrice envers le jury. Lors de quatre épreuves, il a effectué un début de mouvement avant de se laisser instantanément retomber et de saluer les juges, récoltant logiquement un zéro pointé et laissant la dernière place de la finale à son équipe.

Cette "performance" qui s'apparente à un véritable sabordage a interpellé le Washington Post. "Est-ce que les Ukrainiens voulaient garder leurs athlètes en forme pour les épreuves individuelles ? Y avait-il des blessures gardées secrètes ? Est-ce que l'Ukraine voulait protester contre la Fédération ? (...)". La réponse a été donnée le lendemain dans le Wall Street Journal par Vladyslav Hryko, l'un des coéquipiers de Maksym Semiankiv.

Juste après le début de la finale, [Maksym] a eu des problèmes à la main. Pendant les qualifications, tout allait bien, mais pendant la finale il était incapable de porter son propre poids. Nous n'avons pas eu le temps de le remplacer.

Vladyslav Hryko
au "Wall Street Journal"

Si elle a le mérite d'exister, cette explication soulève toutefois un certain nombre de questions. Car de l'aveu même de la Fédération, rien n'empêchait l'Ukraine de dépêcher un remplaçant. "Aucune règle ne les empêchait de faire un changement de dernière minute. Chaque équipe a sa propre stratégie, il semble qu'ils aient choisi de ne pas concourir pour une médaille", a expliqué un responsable au Wall Street Journal. "Ils ont clairement utilisé cette occasion pour se préparer. C'est leur choix, et je ne peux pas les critiquer, car ils ont obtenu ce droit [en se qualifiant pour la finale]".

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