Mondial de Hockey : Que valent les Bleus sans leurs stars ?
Ni Pierre-Édouard Bellemare (Las Vegas), ni Antoine Roussel (Vancouver) ni même Stéphane Da Costa (Ekaterinbourg). Les Bleus n'auront droit à aucun de ces membres-clés de l'équipe. Celle qui avait embrasé Bercy il y a deux ans en dominant la Finlande et la Suisse. Pourquoi ? Soit parce que le corps n'a pas suivi (Antoine Roussel par exemple est blessé au genou). Soit parce qu'ils sont épuisés par une longue saison en club, comme Stéphane Da Costa. Simple concours de circonstances ou perte de motivation pour porter le maillot bleu? "C'est une bonne question, répond le capitaine Damien Fleury à l'AFP. Dans le groupe on n'en parle pas; on a oublié les joueurs qui ne viennent pas et on se concentre sur nous." Il n'empêche, la France devra quand même faire en sorte d'assurer son maintien. Alors, comment faire sans les leaders ?
Entre fraîcheur et expérience
En récupérant les futurs leaders, d'abord. Le grand espoir Alexandre Texier devrait être présent. Les Columbus Blue Jackets viennent d'être éliminés des play-offs. A 19 ans, il a fait des débuts très prometteurs dans la grande ligue (3 buts et 1 une assistance en 10 matchs). Tim Bozon, le fils du sélectionneur, pourrait aussi utiliser ce championnat comme tremplin, et emmener les Bleus dans son sillage.
En s'appuyant sur l'expérience des anciens. Les tauliers d'aujourd'hui. Sacha Treille, Florian Hardy (dans la cage) et Teddy Da Costa auront à cœur de transmettre leur abnégation et leur sens du combat.
Car la France ne vient pas de nulle part non plus. Le défi du maintien a été relevé douze fois d'affilée par le Franco-Canadien Dave Henderson, qui a tiré sa révérence l'an dernier. Mais le quart de finale de 2014 paraît quasi inaccessible cette année compte tenu de la présence dans le groupe de l'organisateur, la Slovaquie, et surtout de cadors comme le Canada, la Finlande et les États-Unis.
"Ce qui fait la différence, c'est nos valeurs, notre caractère"
"On peut prendre des points contre les Danois, contre les Allemands, il y a aussi les Britanniques (le promu). Les autres années, on est arrivé à faire un ou deux exploits contre les grosses nations, j'espère que cette année ce sera la même chose", analyse Fleury, selon des propos rapportés par l'AFP. "On sait très bien qu'au niveau de la technique et du talent on est inférieur à pas mal de nations. Ce qui a fait la différence dans le passé et qui continuera à la faire dans le futur c'est nos valeurs, notre caractère, la fierté de jouer pour ce maillot-là", dit le capitaine.
Avec AFP
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