Trois experts en herbe
Notre collègue André Garcia, qui suit les Bleus en Suède, nous a parlé de ces trois joueurs prometteurs qui devraient devenir des piliers du groupe d'ici quelques temps. En bien, évidemment.
Xavier Barachet: "Ce n'est pas un inconnu, loin de là", nous a confié André Garcia. "Il a déjà joué deux grandes compétitions internationales avec l'équipe de France (Mondial 2009 et Euro 2010) et il les a gagnées même s'il n'avait pas le même statut qu'aujourd'hui. Il n'avait pas beaucoup joué mais il a pu apprendre le fonctionnement du groupe à ces occasions: la tactique, le rituel, le stress propre à la compétition". "Il a pris la dimension espérée et son rôle est clairement défini. C'est le fameux gaucher qui joue à droite. Ses progrès effectués à Chambéry laissaient présager ce rôle-là mais il joue vraiment très juste, à un niveau inattendu. C'est d'autant plus mérité qu'il est bien revenu après une entorse et il convient de saluer le travail du staff médical. C'est la grosse révélation de ce Mondial et Ciudad Real ne s'est pas trompé en le recrutant pour la saison prochaine. Il est jeune et il n'y a aucun souci avec lui sauf blessure. Il va vite devenir un cadre".
William Accambray: "Après la blessure de Daniel Narcisse, des questions se posaient", nous a expliqué André Garcia. "William est rentré dans la rotation sans problème. Bertrand Roiné est parti blessé et Jérôme Fernandez évoluent sur trois postes donc Accambray a obtenu beaucoup de temps de jeu ce qui n'était peut-être pas prévu au départ. Maintenant, il réussit parfaitement à se fondre dans le collectif. Ce qu'il faisait à Montpellier ces derniers temps, il le fait en équipe de France. Le fait d'être entouré de coéquipiers de club comme Mickaël Guigou et Nikola Karabatic l'a bien aidé. Il doit maintenant continuer son apprentissage afin de faire face à la concurrence naissante de Bertrand Roiné et à celle établie de Daniel Narcisse, un pilier du groupe".
Samuel Honrubia: "C'est une belle surprise", a souligné André Garcia. "Il a une belle constance, une belle densité. Il est ailier gauche et ce n'est pas le poste le plus sollicité. Il palie bien l'absence de Mickaël Guigou qui évolue de plus en plus en remplaçant de Karabatic en demi-centre. Cela offre d'ailleurs une possibilité tactique supplémentaire, pas contre la Suède et sa défense en 6-0 mais éventuellement contre l'Espagne en finale. Samuel est appelé à beaucoup joué à l'avenir même si Arnaud Bingo est sur ses talons et si Mickaël Guigou reste devant".
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