Michaël Guigou : "C'est dur mais on tiendra"
Que signifie le fait d'enchaîner deux victoires en championnat dans le contexte actuel ?
"Elles sont importantes ces victoires. Je l'ai dit aux joueurs: il faut qu'on se batte et qu'on gagne, pour le club, pour les salariés, pour notre public. Ca fait trois semaines qu'on en bave. Il fallait se remettre dans le droit chemin. Cette année c'est le championnat qui est le plus important. Avec le recul, on a des regrets sur la défaite à Toulouse mais c'était dans des conditions tellement extrêmes... On a encore des passages à vide. C'est normal. On a moins de rotation et il y a beaucoup d'usure physique et psychologique."
Comment oublier ce qui se passe en coulisses ?
"Il n'y a que le temps qui le permettra. Comme après chaque événement douloureux dans la vie. Mais on retrouve du coeur, de l'envie, notre tête aussi. Ces dernières semaines, on était passifs, effondrés par rapport à tout ce qui se passait. Il faut qu'on continue, même si on a un planning très costaud."
N'avez-vous pas peur de craquer physiquement ?
"C'est dur mais on tiendra. On sait que d'une manière ou d'une autre il y aura des solutions, soit par le retour de certains joueurs, soit par des remplaçants. Dans un coin de notre tête on y pense et en attendant on veut tenir jusqu'à la trêve internationale. Il reste une semaine et on sait que dans les quinze prochains jours, il va sans doute se passer des choses."
Quand vous voyez Paris gagner à Chambéry, vous vous dites que le championnat est déjà plié ?
"On est très loin de penser à Paris. En même temps on n'oublie pas qu'on n'est qu'à un match de la deuxième place. Il faut qu'on serre les dents. Après on ne sait jamais ce qui peut se passer. Le championnat est devenu tellement costaud que tout le monde peut perdre des points."
Personnellement vous revenez fort...
"Il le faut. Ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas dépassé la barre des cinq buts. Je rêvais de faire de gros matches comme à l'époque. J'en ai besoin, Montpellier en a besoin, je n'ai pas le choix. Il faut que je retrouve mon niveau et que tout le monde se mette la tête par terre."
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