Les interpellations des handballeurs font le buzz
Le titre du Parisien est simple, mais résume bien la situation avec "L'incroyable interpellation" et une photo toute aussi improbable de l'international français Nikola Karabatic interpellé à l'issue du match PSG-Montpellier. Et alors que l'avocat Jean-Yves Lienard, qui défend l'un des joueurs interpellés a affirmé qu'ils allaient reconnaître avoir parié mais pas triché, le Parisien fustige "des pratiques aux antipodes de l'esprit sportif" parle même de "corruption organisée" et analyse l'enquête en quatre points clés.
Les faits, seulement les faits
Libération est plus direct en posant la question d'un probable "match de hand truqué". Si Le Parisien a traité du sujet dès les premières pages, "Libé" a relayé l'affaire à la 17e page, loin derrière la position de Jean-Luc Mélenchon face à l'Europe, et les législatives en Géorgie. Le quotidien souligne notamment que la Française des Jeux a dû payer 200 000 euros de gains après le match controversé du 12 mai dernier entre Montpellier et Cesson-Sévigné, perdu par les Héraultais. Sans trop prendre de risque, Le Figaro relaie une déclaration du président de la Ligue Nationale de Handball, Philippe Bernat-Salles, qui se dit soucieux "d'attendre de voir ce qu'il va se passer avec cette enquête".
Les journaux gratuits ont pris la balle au bond et fait de ce sujet le thème principal de leur édition de ce 1er octobre. Habitué des jeux de mots, 20 minutes parle d'un "Coup de filet dans le hand", tandis que Metro ne mâche pas ses mots en affirmant "la chute" de Karabatic. C'est évidemment au seul quotidien sportif que revient la Une la plus attendue. La photo utilisée par L'Equipe pour illustrer est aussi évocatrice que son titre "On ne joue plus". Sur cette photo aussi sombre que le titre, on distingue à travers un hublot la tête de Nikola Karabatic, escorté par des policiers, alors qu'un autre visage est flouté, une image bien éloignée des Unes plus légères du quotidien. "Plus rien ne sera comme avant", lance L'Equipe, qui pour le moment, s'en tient surtout aux faits de ce mauvais feuilleton policier.
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