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Les Français pour confirmer

Après une entrée en matière laborieuse contre la Macédoine, les handballeurs français chercheront à acquérir davantage de stabilité contre la Serbie dimanche à Cracovie en assurant, avec la manière, leur place pour la deuxième phase du championnat d'Europe.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le handballeur français Cédric Sorhaindo

Une nouvelle victoire permettrait aux champions en titre d'accéder à l'étage supérieur avec un capital minimum de deux points et de gagner en confiance avant l'ultime duel du premier tour, aux allures de test, contre la  Pologne, pays hôte, poussée par quelque 15.000 supporteurs.

"Jouer ce dernier match avec un risque maîtrisé serait plus intéressant qu'en ayant perdu contre les Serbes. On inverserait ainsi la pression en nous  mettant en position d'exister dans cette compétition. A nous de faire ce qu'il  faut avant", affirme le sélectionneur Claude Onesta, pas satisfait du niveau affiché contre la Macédoine.  "On ne peut pas être content de ce match. On s'en  sort de manière honorable mais ce que l'on fait en première mi-temps n'est pas  à la hauteur de nos attentes. On ne peut pas débuter avec si peu de rythme. En  jouant ainsi, on laisse croire à l'équipe adverse qu'elle peut réussir  l'exploit", explique le patron des Bleus, qui n'a pas pu économiser les titulaires comme il l'aurait souhaité.

"De la sérénité"

Les remplaçants, mis à part Kentin Mahé, un ancien parmi les jeunes, n'ont pas non plus satisfait le coach, qui a décidé de les recadrer afin de bien leur rappeler leur rôle. La confrontation contre la Serbie doit donc servir à gommer les fautes,  maladresses offensives et pertes de balle multipliées vendredi mais aussi à  améliorer le fonctionnement entre les titulaires et les six nouveaux, appelés pour compenser les joueurs blessés.

"Quand on joue contre les Serbes, on sait que cela ne peut pas être facile.  C'est le prototype d'équipe qui peut se transcender ou s'autodétruire", souligne Claude Onesta. Sans son meilleur buteur, Momir Ilic (blessé), et un autre joumeur majeur, Marko Vujin, la sélection des Balkans a bien failli gâcher la fête polonaise vendredi (défaite 29-28). "Il ne nous a pas manqué grand-chose: une meilleure défense et ce penalty  que l'on rate à la fin. On a quand même fait un bon match et on attend  maintenant l'équipe de France", assure le gardien N.2 de la Serbie Slavisa Dukanovic qui évolue en club à Saint-Raphaël.

Kentin Mahé appelle à la vigilance: "Ce genre d'équipe a tendance à être performante lors des débuts de compétition. La Serbie possède beaucoup de  qualités avec un gardien, performant, une défense assez rude et Petar Nenadic (demi-centre) qui peut faire basculer un match à  lui seul.". De son côté; le pivot Cédric Sorhaindo en appelle à montrer davantage de sérénité: "par le passé, cette équipe nous a posé des  problèmes. Il faudra être très attentifs et faire un meilleur match que contre  la Macédoine, montrer davantage de sérénité, d'alchimie, et commettre moins  d'erreurs pouvoir profiter du match suivant contre la Pologne."  

Capable du meilleur comme du pire, la Serbie est en pleine reconstruction. Elle n'a plus goûté aux joies d'un podium depuis la médaille d'argent conquise il y a quatre ans chez elle. Éliminée dès le premier tour lors du précédent Euro au Danemark où la France l'avait battue (31-28), elle n'était pas qualifiée pour le Mondial au Qatar l'an passé. Ce n'est pas le moment de la relancer.

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