Handball - Ligue des Champions : le Paris SG "dans le vif du sujet" à Kielce
Tous les éléments semblent réunis pour que le PSG, toujours en quête du titre suprême, obtienne pour la quatrième année d'affilée son billet pour le Final Four de Cologne (1er et 2 juin). L'effectif est au complet, le titre national est déjà presque en poche et les Parisiens possèdent un fort ascendant sur un adversaire qu'il ont souvent battu ces dernières années.
D'où la nécessité pour Luka Karabatic et ses coéquipiers de ne pas s'y voir trop tôt. "C'est un match piège. Chaque année, on nous dit dès le début de la saison "Rendez-vous au Final Four!" mais c'est très loin d'être acquis. Les fois précédentes, on a dû lutter et se bagarrer. On est tous assez expérimentés pour le savoir."
Kielce est l'équipe qui avait privé les Parisiens de la finale, en 2016, avant d'aller décrocher le titre à la surprise générale. Ce souvenir pénible a été complètement effacé. L'an dernier, le PSG avait balayé en quarts de finale le club entraîné par le légendaire Talant Dujshebaev, gagnant les deux matchs. Supériorité confirmée cette année à deux reprises en poule.
"On est très prudent"
"C'est une équipe qui reste très dangereuse et qui se renouvelle à chaque fois autour d'un grand entraîneur. Elle peut faire déjouer n'importe qui dans une salle où il est compliqué d'évoluer. On est très prudents", indique Luka Karabatic, citant le Croate Luka Cindric et l'Espagnol Alex Dujshebaev, le fils de l'entraîneur adverse, parmi les principaux dangers.
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En finissant en "pole position" du premier tour, comme l'an passé, le PSG s'est offert deux week-ends de repos au mois de mars, pendant que les autres bataillaient dans des huitièmes de finale. "C'est un luxe d'avoir eu ce repos. On ne crache pas dessus et j'espère que ça va nous servir, même si on a quand même eu beaucoup de matchs importants en Championnat, d'autres avec l'équipe de France et en coupes", dit le cadet des Karabatic, âgé de 31 ans.
A la différence de la saison dernière, le PSG peut se concentrer entièrement sur l'Europe après s'être pratiquement assuré d'un sixième titre national (6 points d'avance à 5 journées de la fin) en dominant Montpellier (33-26) le week-end dernier à Coubertin. Rien à voir avec l'épuisant mano a mano de 2018 avec le MHB, gagné à la dernière journée. "Mentalement, l'approche de cette fin de saison est un peu différente par rapport à l'année dernière où on a été sous pression jusqu'au bout", reconnaît Luka Karabatic, qui n'a perdu que deux matchs à enjeu en club cette saison, un en Ligue des champions chez les Hongrois de Szeged et l'autre en quart de finale de la Coupe de France à Montpellier.
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