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Handball : le président de Nantes suspendu 5 matchs après des "propos injurieux" envers les arbitres

La commission de discipline de la Ligue nationale de handball a condamné jeudi Gaël Pelletier à six matchs de suspension, dont une avec sursis, après avoir tenu des "propos injurieux" à l'encontre des arbitres.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
A l'issue de la défaite à domicile de Nantes contre Limoges le 8 octobre 2021, deux arbitres avaient accusé le président nantais Gaël Pelletier d'avoir eu des paroles homophobes. (J?R?ME FOUQUET / MAXPPP)

Le président du club de handball de Nantes, Gaël Pelletier, a été condamné à cinq matches de suspension après ses propos injurieux envers des arbitres, qualifiés d'"homophobes" par les intéressés, a annoncé jeudi 11 novembre la Ligue nationale de handball (LNH).

"La commission de discipline de la LNH - retenant la qualification de propos injurieux à l'encontre des arbitres - a notifié à Gaël Pelletier, président du club du HBC Nantes, une période de suspension de 6 dates, dont une avec sursis", indique la Ligue par communiqué.

A l'issue de la défaite à domicile de Nantes contre Limoges le 8 octobre (29-27), deux arbitres avaient accusé le président nantais Gaël Pelletier d'avoir eu des paroles homophobes. Ce que ce dernier contestait, reconnaissant des "propos insultants" mais "en aucun cas" homophobes.

"La volonté d'en découdre"

"Dans leurs rapports, clairs et circonstanciés, les arbitres de cette rencontre, et le délégué du match, signalent que le président du HBC Nantes, Gaël Pelletier, a tenu des propos injurieux mais également homophobes envers les arbitres", s'était émue la Fédération française de handball (FFHB) via un communiqué. "Ces propos ont été suivis de menaces physiques et de la volonté d'en découdre", ajoutait-elle.

Gaël Pelletier était depuis suspendu à titre conservatoire. Ayant déjà manqué quatre rencontres organisées par la LNH, il ne lui reste plus qu'un match à purger. "L'homophobie n'a pas sa place dans notre société et se doit d'être sévèrement condamnée", s'était-il défendu sur Twitter. "C'est méconnaître mes valeurs, ma vie personnelle et mon engagement social que de me prêter des propos de ce type."

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