Euro de handball masculin : "Il faut qu'on commence à endosser le costume de favoris", affirme le président de la Fédération française de handball
"Il faut qu'on commence à endosser le costume de favoris", a estimé dimanche 7 janvier dans l'émission Le Club info sur franceinfo le président de la Fédération française de handball (FFH) Philippe Bana, à trois jours du début de l'Euro de handball masculin en Allemagne. "Je ne fixe plus d'objectif", a assuré Philippe Bana. "À une certaine époque, on leur disait que ce serait pas mal de faire une médaille de bronze, d'être dans le dernier carré de la compétition. Désormais, si on dit ça à un des deux coachs des équipes de France, ils nous répondent qu'ils y vont pour gagner et uniquement pour gagner, sinon ils restent à la maison".
La Suède, l'Allemagne et le Danemark sont des rivaux sérieux
L'équipe de France figure dans le groupe A de la compétition, en compagnie de l'hôte allemand, de la Macédoine du Nord et de la Suisse. Interrogé sur la place de favoris ou non des Bleus pour la compétition, le patron de la fédération a vu grand : "C'est difficile à dire. C'est un sport très européen, où la Suède, l'Allemagne chez elle, l'éternel rival danois, peuvent te battre d'un but, d'un ballon sur un poteau, d'un joueur qui passe au travers. Cependant, aujourd'hui, il faut bien qu'on commence à endosser le costume de favori, comme partout où on va mettre les pieds. Donc oui, nous sommes favoris".
Selon lui, depuis plusieurs années, "il y a une espèce d'obsession de la performance qui s'est installée" dans le handball français. "Personne dans les nouveaux joueurs n'a le droit de faire moins bien que les équipes d'avant. Cette obsession de la réussite est peut-être une des clés de ce succès".
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