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Mondial de handball : Les Bleus "paniquent dès que ça ne va pas dans le bon sens"

La victoire étriquée des Bleus contre l'Algérie (29-26) pour leur premier match du tour principal du Mondial 2021 de handball n'a sans doute pas rassuré le staff tricolore. Face à un adversaire sur le papier inférieur, les Français ont dû batailler jusqu'aux dernières minutes. Joueurs et sélectionneur pointe un cap mental à passer pour l'équipe de France.
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Luc Abalo (PETR DAVID JOSEK / POOL)

L'ambiance n'était pas à la fête chez les Bleus. Malgré une quatrième victoire en autant de matches au Mondial 2021. Malgré un pas de plus fait vers les quarts de finale. Car le succès contre l'Algérie (29-26) s'est construit dans la douleur, là où les Bleus espéraient sans doute engranger de la confiance avec un écart confortable. Le sélectionneur Guillaume Gille et les joueurs Luc Abalo, Nicolas Tournat et Valentin Porte sont revenus sur cette rencontre au micro de BeIN Sport

Un début de match raté

Pointée du doigt, l'entame de match où les Algériens ont rapidement pris quatre buts d'avance. "Je nous en veux à l’équipe qui a démarré, c’est elle qui doit donner la tournure du match", a jugé Valentin Porte. "On ne peut pas se pardonner nos manques dans l’envie notamment." Luc Abalo souligne lui une petite suffisance des Bleus. "Psychologiquement, avant le match, on se disait que l’on n’avait pas le droit de mal jouer contre cette équipe", a expliqué l'ailier droit. "On ne peut pas aborder une rencontre de cette manière, il ne faut prendre de haut aucun adversaire."

"Gagner en sérénité"

Malgré un début de Mondial encourageant, les Bleus peinent à monter en puissance. "Nous pensions être un peu plus loin dans notre progression, vivre un match plus tranquille, je suis déçu de notre performance collective et du rendu de notre travail quotidien", a analysé Guillaume Gille, le sélectionneur. "Nous avons l’impression d’une équipe qui ne parvient pas encore totalement à se lâcher, ni utiliser à bon escient son potentiel et ses qualités, ou en tout cas seulement par intermittence." Et un cap mental à passer. "On a l’impression que si l’on ne commence pas bien un match, on n’est pas dans le bon esprit, mais pourtant tout le monde a envie de bien faire à chaque fois", a souligné Luc Abalo. "Le problème c’est que l’on commence à paniquer dès que cela ne va pas dans le bon sens. On doit donc gagner en sérénité."

Les Bleus ont encore deux rencontres du tour principal, face à l'Islande vendredi et au Portugal dimanche, pour retrouver cette sérénité. Une victoire suffirait à assurer une qualification pour les quarts de finale. 

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