Mondial de handball : à huit mois des Jeux, les Bleues partent à la découverte du Japon
"J'étais un peu flippée". Manon Houette le confesse, elle appréhendait quelque peu l'aventure au Japon. "Pour moi c'est le flou total. On part dans l'inconnue", nous livrait l'ailière française le 18 novembre dernier, jour du départ. "A la base, c'est un pays qui ne m’attire pas plus que ça mais je vais y aller avec des grands yeux en essayant de tout prendre." Une semaine après, l'immersion a fait son effet. "C'est une magnifique découverte".
Depuis huit jours, l'équipe de France vit sur le sol japonais. Dans la salle olympique de Tokyo 2020, les Bleues ont réalisé leur préparation au Mondial dont elles sont les tenantes du titre (30 novembre au 15 décembre). Trois matches étaient au programme des joueuses d'Olivier Krumbholz (face au Brésil, au Japon et à la Slovénie). Trois rencontres remportées tout en faisant tourner l'effectif. "Il n’y a pas eu de bobo, on a pris des repères tous ensemble, on a pu faire tourner certaines joueuses. C’est un bon bilan pour ce tournoi", assure Estelle Nze Minko.
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Bien entendu, le handball reste prioritaire dans l'aventure des Bleues lors du Mondial japonais. Mais la compétition leur permet de s'immiscer dans une culture inconnue pour elles. "C’est la première fois que j'y vais, confie Nze Minko. Il y a une seule joueuse dans l’équipe qui est déjà venue ici en vacances". En l’occurrence Allison Pineau : "C’est un pays fabuleux avec une culture différente. Le style de vie et la culture sont vraiment différents. Pour le reste du groupe, c’est une totale découverte."
"Un coup de coeur énorme pour Tokyo"
Cette diversité, les Tricolores l'expérimentent dans leur temps libre, et tout d'abord à Tokyo, lieu de leur préparation. "La vie est magnifique ici, la culture est folle. Les gens sont polis, gentils, très disciplinés. Tout est extrêmement propre", relate Manon Houette. L'ailière est rejointe dans ses propos par Estelle Nze Minko : "J’ai une super bonne impression du pays. On a été très bien accueillies."
Rencontrer de nouvelles personnes, apprendre d'une façon de vivre différente de la France, les Bleues profitent pour "s'imprégner de tout". "C’est difficile d’improviser des choses ici car tout est prévu, tout est carré", explique Manon Houette. "Il y a des horaires pour chaque chose. C’est très différent de la France et de tout ce qu’on a pu connaître ailleurs. Mais c’est une agréable surprise, un coup de cœur énorme pour Tokyo".
Leur exploration en terre nippone s'étend aussi aux innombrables richesses du pays en termes d’infrastructures, de lieux touristiques. "On vivait au 26e étage, on mangeait au 42e. On avait une vue panoramique de Tokyo, comme un poster. C’est hallucinant", atteste la Messine avant de poursuivre : "On a notamment visité le Tokyo Dome. Il y a une énorme salle avec du baseball ou des concerts. Il y a un énorme centre commercial à côté, où on s’est baladées. Puis on a fait une sortie à Shibuya, un endroit très touristique". "C’est assez impressionnant, il y a beaucoup de monde. Tous ces magasins de jeux, il y a beaucoup de choses qui sont différentes mais j’ai un ressenti très positif, je me sens super bien ici", enchérit Estelle Nze Minko.
Prendre de l'avance pour les Jeux
Conquise, la joueuse du club hongrois de Györ a déjà "l'envie de revenir seule ou avec des potes, avec mon chéri car il y a plein de choses à voir. C’est même un peu frustrant de me dire que je ne peux pas visiter plus car je ne suis pas là pour ça mais bon oui je suis très attirée par ce pays et j’espère que je reviendrai." Une chose est sûre, les Bleues y retourneront pour les Jeux Olympiques de 2020, où elles sont déjà qualifiées.
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Car le but de la compétition et de la découverte du pays se joue aussi en vue de cette grande échéance. "Voir les infrastructures, commencer à voir les salles, prendre la température, visiter un peu la ville... c’est important de pouvoir prendre nos marques", affirme Manon Houette, complétée par Grâce Zaadi :"Pour une répétition avant les Jeux, c’est plus par rapport au Japon, à la vie, à la culture, au décalage horaire. Il va falloir pour notre second périple au Japon qu’on optimise notre temps."
Pour l'heure, l'équipe de France est arrivée ce lundi soir à Kumamoto, lieu du Mondial. "On aura encore un peu de temps. On va essayer de voir les sumos ou les temples magnifiques dans des parcs", espère Manon Houette. Car l'enjeu sportif commence à reprendre le dessus. Les Bleues entrent en lice samedi face à la Corée du Sud (10h).
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