Mondial 2019 : Sans Karabatic et dans leur nouvelle Maison, les Bleus lancent leur préparation
"C’est comme un Noël, quand les enfants ouvrent leur cadeau." Le capitaine des Bleus aux 203 sélections, Cédric Sorhaindo, est encore admiratif, à l’issue de l’entrainement, du "sanctuaire" des équipes de France - le mot est de Didier Dinart. La fameuse Maison du Handball.
Quelques semaines après avoir accueilli l’équipe de France féminine pour l’Euro, les Hommes ont découvert, à leur tour, cet établissement flambant neuf où y est retracée l’histoire du handball français. "On a pu visiter le bâtiment, tous ces lieux mis à notre disposition. C’est une façon de remercier toute l’histoire depuis les Barjots, tout ce qui a été fait jusque-là, garçons et filles. C’est le travail qui a payé et qui peut maintenant être mis à disposition des équipes de France A ou jeune." félicite Sorhaindo.
Voir sur Twitter
Trophées, frise chronologique, mur photo, maillots encadrés, ce nouvel établissement aux allures de musée fait l’unanimité. "C’est plutôt cool, je l’aime bien moi cette maison. Ça respire le hand ici." apprécie le gardien des Bleus et du HBC Nantes, Cyril Dumoulin.
Un bout d’histoire qui mène jusqu’au gymnase, là où les Français se sont entraînés pendant deux heures jeudi matin. Terrains d'entrainement, balnéo, espaces de remise en forme, salle vidéo, tout est à portée de main. "C’est très facile d’accès, les joueurs sont très contents. C’est très pratique pour se préparer." se réjouit Didier Dinart, pointant du doigt les pièces donnant sur le terrain.
"Il y a un vrai état d’esprit, on est vraiment plus proche"
24 heures après leurs retrouvailles, les sourires et la bonne humeur étaient présents lors de la séance d’entrainement du jour, ponctuée par une petite opposition. "On est content de retrouver tout le monde après les fêtes. On avait besoin de souffler et là on est content de repartir sur un nouvel objectif", explique après la séance l’autre gardien français de Montpellier, Vincent Gérard.
Une bonne ambiance approuvée aussi par le capitaine des Bleus : "On est beaucoup à se côtoyer en Ligue des Champions donc tout le monde maintenant se parle un peu. Il y a un vrai état d’esprit, on est vraiment plus proche. Quand on arrive on se branche, comme on se branche toute l’année."
Voir sur Twitter
Néanmoins, parmi le groupe de 20 joueurs retenus pour cette préparation, un absent fait parler de lui : Nikola Karabatic. En convalescence suite à une opération du pied, le demi-centre du Paris-Saint-Germain, figure dans la liste élargie de 28 joueurs – Didier Dinart dévoilera une liste officielle de 17 joueurs pour disputer le Mondial le 8 avril, et disposera de trois changements pendant la compétition parmi une liste de 28 – susceptibles de disputer la compétition.
"Aujourd’hui Niko n’est pas présent, c’est les aléas du sport. Il a très bien servi l’équipe, on ne peut que le remercier et lui souhaiter un bon rétablissement", s’est expliqué le sélectionneur français. "Il vaut mieux un Niko peut-être diminué que pas de Niko du tout, mais il n’y aura pas de prise de décisions sans l’accord de son staff et de son directeur sportif Bruno Martini", conclut Dinart.
En tout cas, la présence de l’aîné des frères Karabatic "peut avoir un impact psychologique sur les adversaires, a prévenu Valentin Porte. Sans Nikola Karabatic, ils vont se dire qu'ils ont un truc à faire. A nous de leur montrer qu'avec ou sans lui, ils n'ont aucune chance."
Une chose est sûre, c’est sans lui que partira l’équipe de France à Rouen, le 2 janvier, pour deux matches de préparation contre la Slovénie (5 et 7 janvier à la Kindaréna). Deux tests qui permettront aux Bleus de rentrer un peu plus en mode compétition, avant de revenir dans leur Maison du Handball les 8 et 9 janvier. A ce moment-là, les champions du monde en titre ne seront plus que 16 et pourront s’envoler vers Berlin, lieu de leur entrée en lice face au Brésil le 11 janvier.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.