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Mondial 2013: Kanto: On a baissé la tête

Nina Kanto a regretté que l'équipe de France féminine, éliminée par la Pologne (21-22) en quart de finale du Mondial dames de handball ce mercredi à Novi Sad, ait "baissé la tête psychologiquement".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Nina Kanto (France) (JULIEN CROSNIER / DPPI MEDIA)

Quel est le sentiment qui prédomine après cette élimination?
NK: "Franchement c'est triste. J'aurais aimé sortir de cette compétition en  montrant un autre visage. Là, on a souffert tout au long de la rencontre. Même  à la fin on y croit encore mais on n'arrive pas à capitaliser. Tout le monde a  tremblé. On a été crispé. On a fait un match mais on n'a pas joué. Je suis  triste qu'une première aventure finisse comme ça, même si on ne se voyait pas  forcément en quart de finale. On n'a quand même pas démérité, car le seul match  qu'on perd on le perd d'un but. C'est la cour des grands. C'est le petit but  qui nous manque".
   
Que s'est-il passé en milieu de première période?
NK: "On a eu un passage à vide. Ensuite, on arrive à resserrer un peu avant  la mi-temps. En deuxième mi-temps, on arrive toujours à revenir à -1 et  derrière on reprend un éclat. En supériorité numérique on n'arrive pas à  marquer et on prend un but. Ca se paie cash. Au tour préliminaire, ça peut  peut-être passer, mais pas en quart de finale. Psychologiquement j'ai  l'impression qu'on a baissé la tête".
   
 Que retenir de ce Mondial?
 NK: "Il va falloir se servir de ce match pour apprendre, pour grandir. Il  va falloir le revoir, parce que je pense qu'il y a pas mal d'enseignements à en  tirer. Maintenant, arrivées ici, on ne se voyait pas en quart de finale. C'est  difficile à accepter pour l'instant, mais il va falloir le digérer et bosser  sur les points négatifs. Aujourd'hui, on en a vu quelques-uns. Mais tout n'est  pas à jeter. On a quand même fait rêver les gens et on s'est fait rêver. On a  mis tellement d'énergie dans les rencontres qui nous ont permis d'être là qu'il  n'y avait peut-être plus la lucidité, plus l'énergie. Il manquait le petit truc  qu'il y avait sur les autres matches. C'est dur à encaisser, mais tout n'est  pas à jeter. Il y a quand même des bons souvenirs de cette compétition. Ce  n'est pas la fin de l'aventure. On commence à en écrire une nouvelle. Dans la  vie, il faut apprendre de ses échecs. Il faut savoir se relever, c'est là qu'on  voit une grande équipe".

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