L’équipe de France à Doha "fatalement pour gagner"
Les Français sont prêts. Ils l’ont dit, ils l’ont répété à l’issue du tournoi de Nantes, mardi, où ils ont remporté leurs trois dernières rencontres de préparation, face à l’Argentine (33-19), la Macédoine (30-20) et l’Autriche (30-28). Même sans Luc Abalo, l’un des tauliers de la sélection, forfait sur blessure, le groupe tricolore reste l’un des plus stables et les plus expérimentés au monde. Physiquement, il est opérationnel. Dans les esprits, il est "conquérant", promet le capitaine Jérôme Fernandez. Il est "impatient de commencer", car "ça fait des semaines (qu’il) bosse", précise Nikola Karabatic.
Forcément, annoncé ainsi, ça donne envie, d’autant que les Bleus pourront rapidement montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Si la République Tchèque -qu’ils affrontent vendredi en ouverture de leur Mondial (19h00)- l’Egypte et l’Algérie ne sont "pas des adversaires de premier niveau", de l’aveu d’Onesta, la Suède et l’Islande croiseront aussi la route des Experts. Soit les deux derniers finalistes des Jeux Olympiques, "deux équipes du meilleur niveau mondial", prévient le sélectionneur.
"La meilleure façon de travailler, c'est de gagner"
Avant de penser au titre, Onesta explique que l’objectif avoué, c’est "déjà de participer aux Jeux Olympiques", et donc de terminer dans les sept premiers afin de valider leur billet pour le tournoi qualificatif. "Les gens commencent déjà à nous dire qu'on pourrait y faire un triplé historique mais pour essayer d'y faire un triplé, il faudra d'abord se qualifier", poursuit le technicien. Et la mission pourrait se compliquer avec l’absence possible du pilier Daniel Narcisse, diminué par une blessure aux adducteurs et qui a obligé le coach à emmener 17 joueurs dans ses bagages, alors que 16 seulement peuvent être inscrits sur la feuille de match.
Pas de fausse modestie pour autant : Onesta a conscience des attentes du public et du potentiel de son collectif, revenu au sommet de l’Europe l’an dernier et double champion olympique en titre. "On ne peut pas avoir gagné tout ce qu’on a gagné ces dernières années et essayer de vous expliquer qu’on va aller sur une compétition juste pour y travailler, reconnaît-il. On y va en pensant que la meilleure façon de travailler parfois, c’est en gagnant ". Il sait que de toute façon, "quand l’équipe de France de handball s’en va sur une compétition, elle y va fatalement pour gagner. Tout autre résultat sera vécu comme un échec".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.