Brésil-Serbie en finale du Mondial
Dimanche, la Serbie essaiera d'enlever son premier titre international en tant que nation indépendante (depuis 2006), un an après avoir pris la 4e place de l'Euro qu'elle organisait déjà. Elle a remporté un titre mondial en 1973 et un titre olympique en 1984 sous les couleurs de la Yougoslavie. Le Brésil, dont ce sera la première finale mondiale, s'efforcera de devenir la deuxième nation non-européenne à être sacrée championne du monde, après la Corée du Sud en 1995.
Les deux équipes s'étaient déjà rencontrées en phase de poule, et les Sud-Américaines l'avaient emporté (25-23). En pleine confiance après avoir éliminé en quart de finale la Norvège, championne olympique et du monde en titre, les Serbes ont survolé leur demi-finale.
Le Brésil a maîtrisé
La Pologne, qui jouait sa première demi-finale mondiale, après avoir sorti en quart la France, finaliste en 2009 et 2011, s'est vite révélée complètement dépassée. Les deux équipes sont d'abord apparues très crispées, accumulant les échecs aux tirs. Mais les Serbes ont été les premières à se libérer, tandis que le jeu de la Pologne s'est liquéfié au fil des minutes. Les Polonaises ont été anesthésiées en attaque par les gardiennes serbes Katarina Tomasevic (12 arrêts sur 18 tirs à la pause) et Jovana Risovic (4 sur 4). Entre la 14e et la 23e minute, elles ont concédé un 6-0 qui a décidé du sort du match. A la pause, elles étaient menées 14-6.
La Serbie n'a ensuite plus eu qu'à rester concentrée, les Polonaises se montrant tout juste capables d'une petite réaction d'orgueil dans le dernier quart d'heure. Les Brésiliennes ont tout autant maîtrisé leur match, avec une attaque fonctionnant à plein régime, grâce à une ligne arrière alliant robustesse et vitesse, et des ailières vives et créatives. Les coéquipières d'Alexandra do Nascimento, la meilleure joueuse mondiale de l'année 2012, se sont détachées avant la pause (14-10). Beaucoup plus efficaces aux tirs, elles ont ensuite donné l'impression de pouvoir accélérer à volonté, à chaque fois que le Danemark s'est rapproché, et n'ont laissé aucune chance à leur adversaire.
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