Cet article date de plus de dix ans.

Narcisse: "On n'a plus de jokers"

Relégué à trois points du leader Dunkerque, le PSG handball "n'a plus beaucoup de jokers" et devra réagir jeudi à domicile contre Saint-Raphaël pour ne pas voir son titre de champion de France s'éloigner, selon son capitaine Daniel Narcisse.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Daniel Narcisse.  (THOMAS SAMSON / AFP)

Vous recevez Saint-Raphaël avec l'obligation de gagner. Comment appréhendez-vous cette rencontre ?

Daniel Narcisse: "C'est un match hyper important. On n'a plus beaucoup de jokers. On en avait déjà pas beaucoup avant le match à Chambéry la semaine passée (défaite  26-31). Plus on avance dans la saison et plus les rencontres restantes sont déterminantes. Il faut hausser encore davantage notre concentration et intensifier le travail aux entraînements pour être prêt à aller chercher tous  les points nécessaires afin de conserver notre titre."

Vous avez connu deux trous noirs à Chambéry, un en première mi-temps et un autre en seconde. Est-ce justement dû à un problème de concentration?

D.N: "Non. Il faut surtout travailler notre régularité sur l'ensemble d'un match. Le peu de temps faibles que nous avons nous coûtent cher à chaque fois, en particulier à l'extérieur où l'équipe a le plus de difficultés à s'exprimer. Il faut essayer de mieux gérer ces temps faibles et être capables dans ces moments-là de tenir le rythme, de ne pas se laisser distancer."

"Ce n'est pas fini"

Lorsque votre équipe mène au score, elle a aussi tendance assez souvent  à lever le pied, donnant l'impression de tomber dans la facilité...

D.N: "Je ne sais pas si on a tendance à tomber dans la facilité. Mais c'est vrai que l'on a souvent ce coup de moins bien qui nous pose problème. On  n'arrive pas à serrer le jeu, à davantage garder la balle ou à être plus solide en défense. Ce qui manque, c'est aussi et surtout l'habitude de jouer ensemble.  C'est ce qui nous permettra de maîtriser ces paramètres. Il y a peut-être aussi la fatigue parfois qui nous fait manquer de lucidité."

Trois points vous séparent désormais du leader Dunkerque à neuf journées  de la fin. Mathématiquement, il faudra tout gagner et compter sur une faiblesse  de Dunkerque. Vous y croyez?

D.N: "Évidemment ! Tant que le championnat n'est pas plié, tout est possible. Le championnat évolue. Il y a des équipes capables de battre n'importe qui. On va se préparer, essayer de faire progresser le jeu en attaque et en défense pour aller au bout. Même si on a, malheureusement, du retard, ce n'est pas fini. On a la chance de pouvoir jouer encore sur trois tableaux (Championnat, Coupe de France, Ligue des champions) à la différence de Dunkerque qui n'a plus que le championnat. Je le prends comme un avantage. Cela nous permet de garder le rythme."

Admettons que Paris conserve son titre de champion de France mais ne gagne rien d'autre. Cela serait-il vécu comme un demi-échec ?

D.N: "La Coupe de France fait clairement partie des objectifs du club. On serait tous déçus de ne pas aller au bout de cette compétition. Idem pour le Championnat de France. Cela dépend aussi de ce que l'on fera en Ligue des champions. Si on a de la chance au niveau du tirage, que l'équipe est à son top niveau, on peut aussi espérer aller loin. Nous sommes des compétiteurs et avons tous envie d'aller au Final Four. On va tout faire pour y aller."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.