Ligue des champions - PSG-Kielce : un novembre chargé pour les Parisiens
Ce sera une bataille d'usure contre deux clubs qui évoluent dans des championnats beaucoup moins relevés, un avantage important au moment où la Fédération européenne envisage de créer une poule unique de douze équipes, avec une augmentation du nombre de rencontres à la clef. "On a des gens dans les fédérations qui n'écoutent pas les joueurs. On dit qu'il y a trop de matchs, mais ce qui va se passer c'est qu'on va jouer encore plus. Il risque d'y avoir plus de blessés et plus de joueurs qui vont arrêter avec l'équipe nationale parce qu'on ne peut pas faire les deux. En club, on ne peut pas s'arrêter !", regrette l'arrière danois Mikkel Hansen.
Le PSG n'a plus affronté Kielce depuis la douloureuse défaite en demi-finale du Final Four 2016 alors que les Parisiens étaient favoris pour le titre. Les Polonais avaient été sacrés à la surprise générale. "Mais l'équipe a beaucoup changé depuis", souligne Hansen. Les joueurs ont appris dans la semaine que l'entraîneur allemand (d'origine croate) Noka Serdarusic serait remplacé l'an prochain par l'Espagnol Raul Gonzalez. "C'est un super coach. Mais je n'y pense pas beaucoup. Avec tous les grands matchs qui arrivent, ce n'est pas le moment de parler du nouveau. Tout le monde est motivé pour terminer avec style nos trois ans avec Noka Serdarusic", dit le Danois.
"Tuer les matchs au bon moment"
Le PSG, qui n'a perdu qu'un match en Ligue des champions et aucun en D1, a les moyens de poursuivre sur sa lancée. Le match du 12 novembre à domicile contre Veszprem lui donnerait alors l'occasion de prendre la tête de son groupe. Mais il faudra "jouer mieux que contre Dunkerque". Les Parisiens ont remporté leur septième match en sept journées jeudi (32-29) mais se sont fait un peu peur en fin de match. "On n'a pas encore trouvé notre meilleur niveau, mais c'est pareil pour les meilleures équipes. Il nous arrive souvent de ne pas tuer les matchs au bon moment. On a fait quelques erreurs techniques, des passes ratées. Pourtant avec un programme tellement chargé, il faudrait pouvoir tuer les matchs plus tôt", reconnaît Hansen.
Nantes, dans une période délicate en D1 (déjà trois défaites, dont une jeudi à domicile contre Chambéry), essaiera de réagir en déplacement à Plock (19h), le rival de Kielce dans le championnat de Pologne.
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