La France assomme la République tchèque
Ils ne devraient avoir aucun souci pour finir dans les deux premiers de ce groupe 6, qui comprend aussi la Macédoine, et ainsi se qualifier pour l'Euro qui aura lieu en Pologne. Les Tchèques, qui avaient pris la 15e place du dernier Euro mais qui étaient privés de plusieurs joueurs blessés, dont leur star Filip Jicha, le meilleur joueur mondial de l'année 2010, n'ont pas pesé lourd. Les Français, qui n'avaient à déplorer que l'absence de Luc Abalo, blessé à une cuisse, ont fait preuve de leur habituel sérieux pour très vite se faciliter les choses.
Mathieu Grébille, en pleine forme ces dernières semaines et titularisé sur le poste d'arrière gauche, leur a montré la voie en attaque. La puissance de feu du Montpelliérain, combinée à celle de Nikola Karabatic en demi-centre, a très vite placé la France sur les bons rails (5-3, 7e). La défense centrale française s'est d'abord montrée un peu laxiste, permettant à l'arrière droit tchèque Petr Linhart de maintenir son équipe dans le match (7-5, 13e). Mais les Tricolores n'ont pas tardé à resserrer les rangs en défense, pendant que Jérôme Fernandez remplaçait sur le poste d'arrière droit Valentin Porte, un peu en difficulté.
Travail dans la perspective du Mondial
Ils se sont progressivement détachés, les Tchèques éprouvant toujours autant de mal à s'opposer aux tirs lointains de Grébille (15-9, 25e). Le gardien Cyril Dumoulin, de retour sur le parquet de son ancien club, qu'il a quitté cet été pour Toulouse, a fait vivre un cauchemar aux Tchèques dans les cinq dernières minutes de la première période, en multipliant les arrêts. Les Français en ont profité pour faire grandir l'écart (20-12, 30e), grâce à leur jeu rapide et à l'expertise offensive de leur capitaine Fernandez, sur lequel l'âge semble n'avoir aucune prise.
Claude Onesta, le sélectionneur tricolore, s'est appliqué à effectuer les rotations dès le retour sur le parquet, sans qu'elles affectent le rendement de son équipe. La défense française a encore connu quelques brefs instants de flottement face à Michal Kasal (22-16, 36e). Mais elle n'a pas tardé à rétablir la situation. Un "kung fu" entre Guillaume Joli et Kentin Mahé a fait se lever le public savoyard, puis Cédric Sorhaindo a donné 10 buts d'avance à son équipe (27-17, 41e).
Les Bleus, qui ont déjà la tête tourné vers le Mondial, organisé au Qatar du 15 janvier au 1er février, ont continué à travailler différentes combinaisons dans cette perspective.
Ils sont restés concentrés jusqu'au bout (36-22, 55e), faisant même le spectacle avec l'élastique Kévynn Nyokas.
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