France-Serbie: 31-28
Trois matches, trois victoires, le retour de Thierry Omeyer, un Guillaume Joli parfait, un Nikola Karabatic inspiré et une défense à revoir en second période, voilà ce qu'il faut retenir de ce France-Serbie qui clôt le premier tour pour l'équipe de France. Après une première période maîtrisée, les Bleus se sont relâchés après la pause tout en gardant un petit matelas d'avance. Les choses sérieuses commencent désormais.
Une défense de fer avant la mi-temps
Le début de match est largement à l’avantage des Bleus qui étouffent l’attaque serbe tout en étant plutôt inspirés à l’opposée du terrain. Il faut même attendre plus de 4 minutes pour voir la Serbie ouvrir son compteur sur une contre-attaque d’Ivan Nikcevic. Côté français, on déroule pour mener 6-1 après huit minutes de jeu. Karabatic régale à la passe comme au tir, Sorhaindo marche sur la défense serbe et Joli est impeccable à 7m. En fait ces dix premières minutes un peu compliquées, les Serbes vont les traîner comme un boulet tout au long des 30 premières minutes. Jamais ils ne reviendront à moins de cinq buts de leur adversaire du soir. La défense française va bien contenir les tentatives de retour et comme Cyril Dumoulin est excellent dans les buts (7/18), l’écart reste le même malgré un léger moins bien en attaque. A la mi-temps, la moitié du chemin est fait. Les joueurs de Claude Onesta mènent toujours de cinq unités (17-12).
Malheureusement, l’équipe de France va connaître un début de seconde période beaucoup moins bon. Didier Dinart qui semblait satisfait, à raison à la mi-temps, peut pester après la reprise. Il n’est d’ailleurs pas le seul puisque Nikola Karabatic va lui aussi montrer quelques signes d’agacement face à la performance défensive de ses coéquipiers. Mais son malheur, la France a de la chance : la Serbie ne réussit pas de miracle et ne parvient pas à revenir à moins de quatre buts. Pourtant les occasions sont là mais les Serbes, éliminés dans cet Euro, vont quitter la compétition par la petite porte.
Guillaume Joli parfait !
A un quart d’heure de la fin, Claude Onesta décide de lancer Thierry Omeyer véritablement dans le grand bain de la compétition. Et le portier légendaire de l’équipe de France signe son entrée par un arrêt à l’aile avant de céder devant Rnic. Le gardien de Montpellier ne fait pas de miracle, tout comme sa défense qui décidément aura bien baissé de rythme en seconde période. Mais mis à part son arrêt initial, Omeyer subit la foudre des attaquants serbes. Il va falloir du temps au gardien français pour retrouver son meilleur et ça Onesta le sait et le laisse sur le terrain. Un autre qui reste sur le terrain c’est Guillaume Joli. L’ailier français va réaliser la prouesse de marquer ses 10 jets de sept mètres dans la partie, terminant du même coup meilleur marqueur de la rencontre. La fin de match voit la Serbie revenir à trois buts mais l'essentiel est là: les Bleus l'emportent 31-28 engrangent une troisième victoire en trois matches et surtout ils entameront le second tour avec le maximum de points possibles.
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