Euro 2018 - Nikola Karabatic: "On a le niveau et le potentiel"
- L'équipe de France a subi un grand renouvellement depuis un an. Est-ce qu'elle reste malgré en position de favori de cet Euro ?
Nikola Karabatic: "On n'est peut-être plus le grand favori comme par le passé et comme l'année dernière au championnat du monde qu'on a joué à domicile, ça c'est sûr. Je pense que cet Euro va être très ouvert, il y a beaucoup d'équipes qui peuvent prétendre au titre et je pense qu'on fait partie de ces équipes-là si on est complet et si on n'a pas de blessures. On a eu un renouvellement plus important que d'habitude, mais on a déjà eu affaire à ça avec d'anciens joueurs qui ont arrêté leur carrière internationale et on a su rebondir. On se retrouve dans le même cas et je sais qu'on va réussir à rebondir parce qu'on a un groupe plein de talent. On sait qu'on a moins de pression que lors du dernier mondial où on avait une obligation de résultat chez nous, mais après, nous individuellement et collectivement, on se met de la pression parce qu'on veut faire une bonne compétition. On sait surtout qu'on en a le niveau et le potentiel."
- Avec ce renouvellement, quel est votre rôle dans cette équipe, sur et en dehors des terrains ?
N.K.: "Sur le terrain, mon rôle reste le même à 100%. Être bon, apporter par ma performance purement handballistique mais aussi par le leadership, montrer la voie à mes coéquipiers. Et en dehors c'est vrai que j'ai encore plus un rôle d'intégration, c'est-à-dire mettre les nouveaux et les jeunes à l'aise dans l'équipe, être le garant de l'état d'esprit et du respect des valeurs de l'équipe de France. J'ai juste ce rôle-là en dehors qui a évolué par rapport à avant où il n'y avait que des anciens devant moi pendant une dizaine d'années."
- Quels seront les principaux adversaires de l'équipe de France en Croatie ?
N.K.: "Tous. Je pense que le niveau va être très ouvert. Quand on voit les résultats des matches amicaux, quand on voit les derniers résultats aux championnats du monde à Paris l'année dernière ou au jeux Olympiques, on voit qu'au niveau mondial et au niveau européen encore plus, ça s'est resserré. Tout le monde peut battre tout le monde et c'est ça qui rend la compétition très intéressante, donc on va se méfier de tout, le monde. A commencer par la Norvège (que la France affronte vendredi pour son premier match, ndlr)."
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