Une première dans l'histoire des Jeux olympiques. L'haltérophile et athlète transgenre néo-zélandaise Laurel Hubbard, a officiellement été retenue par sa fédération nationale, lundi 21 juin, pour participer aux prochains JO de Tokyo. La cheffe du Comité olympique néo-zélandais, Kereyn Smith, a précisé que Laurel Hubbard, qui a entamé sa transition de genre en 2013, a rempli toutes les conditions liées à la participation d'athlètes transgenres. Elle sera également l'haltérophile la plus âgée aux Jeux (43 ans).Des performances toujours questionnées"Nous reconnaissons le fait que l'identité transgenre dans le sport est un sujet hautement sensible et complexe, qui exige un équilibre entre les droits humains et l'équité sur le terrain", a affirmé Smith dans un communiqué. Laurel Hubbard, qui a également participé à des compétitions en tant qu'homme, a été reconnue comme athlète femme, après avoir démontré des niveaux de testostérone inférieurs à ceux autorisés par le Comité international olympique (CIO). Ses détracteurs estiment toutefois qu'elle a un avantage physique du fait d'être née homme, au détriment des athlètes nées femmes.Au cours de sa carrière, l'athlète transgenre a déjà remporté une médaille d'argent aux Mondiaux en 2017, et une médaille d'or aux Jeux du Pacifique en 2019. Laurel Hubbard participera donc à Tokyo aux épreuves dans la catégorie des plus de 87 kg, où elle est actuellement classée 16e mondiale, après avoir longtemps été écartée des compétitions suite à une blessure au coude lors des Jeux du Commonwealth en 2018.