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Gourcuff: "il faut encore travailler"

Yoann Gourcuff n'est pas dupe des difficultés actuelle de l'équipe de France à faire le jeu et à convaincre. Le milieu de terrain des Bleus affirme que tout va bien dans le groupe, que le moral, et qu'il reste pour bien préparer l'entrée dans le Mondial quelques "réglages nécessaires" avant l'Uurguay. "Il va falloir qu'on travaille" reconnaît Yoann Gourcuff qui ne souhaite pas s'exprimer sur le système de jeu. "On est là pour s'adapter".
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Yoann Gourcuff, Eric Abidal et Alou Diarra  (PATRICK HERTZOG / AFP)

Le groupe est-il prêt pour le premier match ?
"Le moral est bon. On a essayé de bien récupérer parce qu'entre les matches, les différences de températures, les transports, les voyages, l'avion et le bus, ce n'était pas évident mais on est en bonne condition pour bien récupérer et se préparer. On est dans les meilleures conditions. Nous sommes prêts, très motivés. Il va falloir qu'on travaille, faire de la vidéo pour créer ses automatismes et faire les réglages entre nous dans le domaine offensif et défensif. Il faut essayer de trouver vite Anelka vers l'avant et ne pas être mis en difficulté à la perte du ballon. On essaye de bien se reposer et d'analyser le jeu de l'Uruguay et aussi se concentrer sur nous pour essayer d'être le plus compétitif possible, que le groupe soit en forme physiquement et améliorer ce qui n'a pas été bien ou ce qui aurait pu être mieux au niveau du jeu et du placement."

Comment jugez-vous la prestation des Bleus sur les trois matches de préparation ?
"On a fait un très bon premier match, un deuxième plutôt intéressant et un troisième où il nous a manqué de l'énergie et du jeu contre une équipe bien regroupée. Il aurait fallu soit un exploit individuel, soit aller plus vite dans nos changements de jeu, mettre plus d'intensité et de rythme dans nos enchaînements pour désorganiser le bloc adverse. On a été un peu trop lent dans les transmissions. Il aurait fallu aller vite à droite et ressortir vite à gauche. Et sur les centres, il faut un peu de présence devant le but pour épauler Nico (Anelka) qui est souvent au premier poteau. Ce serait bien qu'on soit trois ou quatre dans la surface de réparation sur les centres."

Avez-vous des consignes pour frapper de loin ?
"Les coaches me disent qu'il faut que je frappe au but. Il y a une action qui se fait d'un côté, nous on est aux abords de la surface et on peut frapper de loin. Quand la défense est très basse, le fait de frapper peut ouvrir des espaces pour l'attaquant de pointe. Avec le nouveau ballon, il peut y avoir des changements de trajectoire. Cela peut être une force. Il faudra encore plus insister sur des frappes et sur les coups de pied arrêtés."

Que savez-vous de l'Uruguay ?
"On les a joués il y a un an et demi au Stade de France (0-0). C'est une équipe agressive, dure dans les duels, accrocheuse, qui mettra beaucoup d'intensité dans son jeu avec deux attaquants qui ont du talent, qui sont bons dans les déplacements."

Le manque de réussite offensif de l'équipe vous inquiète ?
"On aurait préféré mettre les occasions au fond, mais ce serait inquiétant de ne pas s'en créer. Il faut notamment que, quand il y a des débordements sur les côtés, il y ait de la présence devant le but pour pouvoir marquer sur des centres. Contre la Chine, il n'y avait parfois personne devant le but."

Souhaitez-vous que le système change ?
"Je n'ai pas mon mot à dire. On est là pour s'adapter. Quand on arrive en équipe nationale, on s'adapte à n'importe quel système et schéma."

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