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Girard : "Il n'y a pas d'impasse"

L'entraîneur de Montpellier René Girard , suspendu pour la rencontre, a prévenu mardi qu'il ne ferait "pas d'impasse" pour la rencontre face à l'Olympiakos, mercredi pour la troisième journée de la Ligue des champions, trois jours avant un important match en Ligue 1 face à Nice. Le champion de France a perdu sa premières rencontres face à Arsenal (1-2) avant d'arracher un nul à Shalke 04 (2-2). Une victoire le relancera dans la course à la qualification.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Quel est votre sentiment sur l'importance de ce match?
René Girard: "C'est un match important pour les deux équipes. Après le tirage, on savait qu'Arsenal et Schalke étaient au-dessus. On savait aussi que l'Olympiakos et Montpellier seraient là pour surprendre. On a fait un parcours quasiment identique sur les deux premiers matchs même si on a un petit point de plus. Il y aura encore un match retour et pas mal de points à prendre. Un éventuel vainqueur peut prendre une option un peu plus sérieuse pour se mêler à la lutte pour sortir du groupe."

Etes-vous dans la peau du favori en jouant à domicile?
RG: "Je ne pense pas. Cette Ligue des champions nous permet de sortir d'une compétition où on doit gagner et finir le mieux possible. Quand on regarde le palmarès européen des deux équipes, l'Olympiakos a l'habitude des ces confrontations-là et participe régulièrement à la Ligue des champions. L'avantage du terrain va peut-être resserrer les forces. Mais, au niveau du standing, le favori est l'Olympiakos."

Votre absence de victoires à domicile génère-t-elle un stress particulier?
RG: "C'est juste la pression d'un match de haut niveau, d'un match de Ligue des champions. Les garçons sont avertis que c'est le genre de matchs qui se joue justement sur la pression. A domicile, on n'a pas été très à l'aise en ce début de saison. Ce match sera peut-être l'occasion de sortir la tête de l'eau à la Mosson."

La Ligue des champions peut-elle être une bouée de sauvetage pour se rassurer en championnat?
RG: "Il n'y a pas d'impasse. On a un match de Ligue des champions que nous allons jouer à fond. On va jouer pour se qualifier et avancer. On ne peut pas choisir les matchs. On va s'appuyer sur ces matches pour retrouver la rigueur qui était la nôtre pour la suite du championnat. L'objectif n'est pas de perdre de l'énergie, mais d'aller en chercher."

N'est-ce pas une semaine charnière dans votre saison?
RG: "C'est une semaine importante. Il faut apprendre à jouer cette Ligue des champions, mais on sait aussi que l'on a un match important face à Nice qui ne sera pas piqués des vers, avant un match de coupe de la Ligue. Je ne sais pas si c'est un tournant, car il y a beaucoup de route à faire. Il ne faut pas trop se précipiter, voir tout en noir. Les garçons ont fait de belles prestations, ont été présents. Il nous a manqué un petit peu cette rigueur et cette détermination qui font la différence dans un match. Il faut travailler là-dessus, mais sans s'alarmer."

N'est pas frustrant d'être dans les tribunes?
RG: "C'est un peu frustrant car un match se joue sur le rectangle vert où la communication est importante. J'ai des adjoints: Pascal ou Nico (Baills et Girard , ndlr), avec lesquels je travaille depuis trois ans, pour transmettre ce qu'il y a à transmettre. On essaie de faire une simulation de match en espérant que tout se déroulera comme je le veux et que je n'ai pas à descendre sur le terrain (rires)."

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