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Gignac : "Je suis un acharné"

"Je suis un acharné": c'est en ces termes que l'attaquant André-Pierre Gignac a décrit, lundi à Clairefontaine, son état d'esprit combatif qui lui permet d'être rappelé en équipe de France pour la première fois depuis le Mondial-2010, par le sélectionneur Didier Deschamps.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Q: Vous attendiez-vous à être rappelé en Bleu ?
R: "J'étais un peu plus  attentif ces derniers temps, mes performances en club me le permettaient.  J'étais toujours dans un esprit où il fallait que je travaille pour revenir à  mon niveau et être à nouveau dans les possibilités du sélectionneur."

Q: Qu'avez-vous ressenti en revenant dans le groupe France ?
R: "Une  émotion particulière. Ca fait trois ans, une éternité... C'est un grand  honneur, une grande fierté de porter les couleurs de son pays."

Q: Avez vous pensé ne jamais pouvoir revenir dans cette équipe ?
R: "Je  suis un acharné, j'ai toujours envie de prouver, je me remets en question sans  cesse. C'est sûr que finir sur cette mauvaise note qu'a été le Mondial  sud-africain, ce n'était juste pas possible pour moi, J'ai mis toutes les  chances de mon côté, j'ai travaillé dur pour y arriver, aujourd'hui je suis là."

Q: Quels sont vos rapports avec Didier Deschamps ?
R: "Si je suis là, c'est  que la hache de guerre est enterrée, sinon on ne m'aurait pas revu (en Bleu).  Le sélectionneur l'a dit, moi aussi. Il ne faut pas oublier que c'est lui qui  m'a fait venir à l'OM. J'ai joué, il m'a soutenu. J'ai été blessé... Il y a eu  ce moment critique où je n'étais pas très bien dans ma tête et où j'ai dit tout  haut des choses que je pensais tout bas. Voilà... Ca s'est terminé, j'ai fini  par rejouer. On s'est appelé quand il est parti de Marseille, ça s'est très  bien terminé."

Q: Sentez qu'il y a un coup à jouer au sein d'une attaque en berne depuis  quatre matches ?
R: "Si le sélectionneur fait appel à moi, c'est que j'ai fait  un début de saison, avec mon équipe, où on a marqué des buts. S'il compte sur  moi en match, je suis prêt, si j'ai le bonheur d'être décisif j'en serai  d'autant plus heureux."

Q: Quelle est la différence entre le Gignac de 2010 et celui d'aujourd'hui  ?
R: "Trois ans sont passés, j'ai mûri, je n'ai plus de blessures, j'ai fait  des préparations complètes ces deux dernières saisons... C'est un tout: j'ai 27  ans, je connais la Ligue 1, j'ai un peu plus d'expérience, je suis un joueur  plus mâture."

Q: Que retenez vous de votre période difficile entre 2010 et 2012 ?
R: Je  retiens surtout mon état d'esprit pour revenir à mon niveau parce que ces deux  ans ont été une terrible souffrance, je jouais sur le mental car j'avais envie  d'être sur le terrain, mais en réalité mon corps ne suivait pas. Ces deux ans  m'ont aidé à écouter mon corps, à faire ce qu'il faut pour l'entretenir et être  à 100% le week-end, pas à 30% ou 50% comme quand j'avais cette pubalgie."

Q: Que pouvez vous apporter à l'attaque des Bleus ?
R: "Ma générosité, j'ai  besoin de courir, de me dépenser, de créer des brèches, de frapper, de  marquer... J'ai besoin d'être utile à l'équipe et d'être décisif, c'est un peu  le rôle que j'ai à l'OM depuis deux saison. Donc si je peux le faire en Bleu...

Vidéo: Gignac de retour chez les Bleus

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