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Garcia: "Il va falloir gagner un match assez rapidement"

Après le second match nul concédé en Ligue des champions, mardi à Trabzon (1-1), Lille va devoir "gagner un match assez rapidement", si possible le prochain contre l'Inter Milan, a estimé l'entraîneur Rudi Garcia en conférence de presse. "C'est le résultat minimum. Vu la physionomie du match, c'est deux points de perdu", a confié le coach des Dogues, très déçu.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Q: C'est toujours un peu le même scénario depuis cinq matches, en L1 ou C1, où vous êtes tenus en échec...
R: "Le scénario diffère. Une fois c'est un coup de pied arrêté, une fois c'est un penalty. C'est dommage parce qu'on a eu la balle de 2-0, par deux fois au moins. On était très performant sur le plan défensif. Après, très honnêtement pour développer du jeu sur un tel champs de patates, c'est compliqué. C'est un terrain indigne de la Ligue des champions. Pour mettre de la vitesse, c'est très compliqué".

Q: Ce résultat est-il toute de même intéressant?
R: "C'est le résultat minimum. Vu la physionomie du match, c'est deux points de perdu. Je n'ai pas revu les images (du penalty accordé à Trabzonspor). Ce qu'on peut regretter c'est le manque d'uniformité sur ce genre de décisions. Mais s'il y a penalty je m'inclinerai".

Q: Que va-t-il se passer dans ce groupe désormais?
R: "Tout est possible dans ce groupe. Les positions sont serrées, personne ne se détache. Il va falloir gagner un match assez rapidement. Si possible le prochain avec la réception de l'Inter Milan".

Q: Qu'avez-vous pensé de l'ambiance du stade Avni Aker?
R: "L'ambiance fantastique, la pelouse catastrophique. Ce n'est pas un terrain, ce n'est pas une pelouse".

Q: Vous vous faites reprendre encore une fois, est-ce qu'il n'y a pas un problème psychologique?
R: "Non, je ne pense pas. C'est un coup du sort encore une fois. Il faut être plus efficace devant quand on a des possibilités. Et puis c'est difficile sur le plan psychologique de continuer à attaquer à tout-va. Je n'ai pas le souvenir que "Micka" (Landreau), à part sur ce penalty, ait été mis en danger, ce qui prouve que sur l'aspect défensif on était bien ce soir".

Q: Est-ce que l'une des solutions, vu l'état de la pelouse, n'était pas de plus tenter de frappes de loin?
R: "On a certainement eu des positions de frappes et on n'a pas souvent pris le risque de le faire, c'est vrai. C'est ce que je leur ai dit, notamment à la mi-temps. On n'en a pas eu énormément mais on en a eu suffisamment pour prendre sa chance, à l'image de ce qu'avait fait Joe (Cole) contre Lorient samedi dernier. C'est vrai qu'on a peut-être été trop collectif à certains moments".

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