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Galthié : "je suis sonné"

L'entraîneur de Montpellier, Fabien Galthié , se disait "sonné" après la victoire au finish de ses joueurs samedi face au Racing en demi-finale du Top 14 et préférait ne pas penser à la finale ainsi qu'à son prochain adversaire, Toulouse, qui a réalisé, selon lui, une performance "terrible" face à Clermont.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Comment avez-vous vécu ce final ?
C'était violent, vous ne vous rendez pas compte. J'ai cru qu'on avait  perdu. Douze minutes avant (à 23 à 6 pour Montpellier, ndlr), j'étais persuadé  qu'on avait gagné. Et puis là (quand le Racing est passé en tête, ndlr), je me  suis levé, je suis resté au bord, puis je suis retourné m'asseoir, j'ai regardé  la pénalité tranquillement. Je suis passé du rêve au cauchemar et puis, ça a  été le choc. 42 ans, j'ai fait une visite chez le cardiologue en arrivant à Montpellier pour l'assurance du crédit, quand j'ai acheté la maison, heureusement ça va.

Est-ce votre plus grande émotion d'entraîneur ?

Non, pas aujourd'hui parce qu'on a mené 23 à 6. A Castres, oui, face à  Toulon, oui, c'était fort. Aujourd'hui, ça ne rentre pas dans ce registre-là.  Quand tu mènes 23-6 et que tu es mené 25-23 à deux minutes de la fin, c'est  autre chose. Je suis sonné... En début de saison, on devait jouer le maintien.

A lire le résumé de la rencontre

Votre équipe a-t-elle respecté le plan de jeu que vous souhaitiez ?
On a mis beaucoup de rythme, c'est ce qu'on souhaitait faire. On a  réussi à trouver des espaces, à notre manière. Hormis le scénario de la fin,  c'était ce qu'on voulait faire.

Comment avez-vous ressenti les acclamations du public de Montpellier ?
C'est too much, ça me dépasse, il faut que je me fasse petit, c'est un  club, c'est une équipe, c'est un maillot, ils étaient là avant moi, ils seront  là après. Je suis gêné.

Et maintenant, la première finale de l'histoire de votre club, et face à  Toulouse ?
Ouaouh ! On va essayer de ne pas y penser ce soir. Hier (vendredi, face  à Clermont, ndlr), on aurait dit une équipe de seniors contre une équipe de ...  C'était terrible, la maîtrise, la solidité, chaque fois qu'ils ont accéléré,  ils ont fait la différence. Ils marquent vingt-neuf points mais il peut y en  avoir quarante, je ne préfère pas y penser, franchement. Laissez-moi encore un  jour de répit, une soirée au moins.

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