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Galles, pelouse, hooligans, Puma et Will Grigg, les tops et flops de l'Euro avant les 8e

13 jours, 36 matches et déjà beaucoup d'histoires à raconter autour de l'Euro 2016 en France. Le bilan à mi-parcours.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 5min
Puma doit revoir sa copie pour la solidité de ses maillots (FRANCK FIFE / AFP)

  • Jardiniers 1 – UEFA 1

Jardiniers 1 – UEFA 1

"C'est désolant de jouer sur une telle pelouse ". Depuis le début de la compétition, Didier Deschamps dresse un constat terrible sur l’état des gazons où les Bleus jouent leurs matches (Saint-Denis, Marseille et Lille). C’est le gros point noir de cet Euro. Tant d’efforts humains et financiers déployés à construire ou rénover des stades pour gâcher la fête avec des pelouses au mieux moyennes, au pire indignes d’un évènement de cette ampleur. Ce n’est pas le coup de peinture verte en cache misère qui a masqué les défauts. Les jardiniers français et l’UEFA se sont renvoyé la balle. Face à cette image désastreuse, l’UEFA a d’ores et déjà décidé de remplacer la pelouse du stade Pierre-Mauroy.

  • Terrasses 0 – Hooligans 3

Terrasses 0 – Hooligans 3

C’est devenu une triste habitude à chaque déplacement de certains supporters. C’est malheureux mais les hooligans ont réussi leur Euro en semant la panique sur le Vieux Port de Marseille et dans le stade Vélodrome. Une bataille rangée dès le 2e jour de la compétition entre les Anglais, les Russes, quelques Marseillais et les forces de l’ordre. En cause un peu d’alcool et beaucoup de bêtise. Bis repetita à Saint-Etienne entre supporters Croates puis de nouveau dans la cité phocéenne en marge d‘Ukraine-Pologne. Devant un tel déferlement de violence, l’UEFA a menacé les sélections d’exclusion. La Russie s’étant sabordée seule sur le terrain, la menace est restée sans suite.

  • Adidas 0 - Puma 0

Adidas 0 - Puma 0

Il n’y a pas que les pelouses qui souffrent dans cet Euro. Les équipementiers ont eux aussi connu quelques revers spectaculaires. France – Suisse a servi de banc d’essai pour les maillots et le ballon. Les tuniques rouges de Puma n’ont pas résisté aux griffes des Français. Quatre joueurs (Mehmedi, Embolo, Dzemaili et Xhaka) ont dû changer de maillot en première période. Mention spéciale à Mehmedi, victime d'un marquage un peu trop serré de Sagna dans la surface française, et Xhaka, qui a sacrifié un maillot lors de chaque période. Les maillots n'ont pas été les seuls à souffrir durant la rencontre. Un exemplaire du ballon officiel Adidas a explosé sous l'impact d'un choc entre Griezmann et Behrami.

  • Will Grigg 1 – David G​uetta 0

Will Grigg 1 – David G​uetta 0

Son nom ne vous dit surement rien. Et pour cause, Will Grigg évolue en 2e division anglaise à Wigan et cire le banc de l’Irlande du Nord depuis le début de l’Euro. Il est pourtant à l’origine du tube musical de la compétition. "Will Grigg's on fire, your defence is terrified" n’arrêtent pas d’entonner les supporters verts sur l’air du tube de 1996 de Gala « Freed from desire ». L’histoire remonte au 3 mai dernier. Sean Kennedy, mascotte déjantée de Wigan, fête l’accession de son club en Championship. Micro en main, il se film dans son salon en se dandinant avec un tambourin vert et un bonnet de bouffon à grelots aux couleurs des Latics. Depuis, la parodie de Gala fait un carton sur les réseaux sociaux. Avec plus d'un million de vues sur les sites de partage, elle a déjà fait le tour du monde. Les Anglais n’ont pas tardé à le copier avec Vardy ou Rooney à la place de Grigg. Inattendu mais efficace.

  • Galles 6 – R​ussie 1

Galles 6 – R​ussie 1

Ce n’est pas un nivèlement par le bas. L’Euro a vu très grand en ouvrant les frontières de sa phase finale à 8 équipes de plus que lors des précédentes éditions. Bien lui en a pris. Il suffit de regarder les résultats. Belle sensation avec le Pays de Galles qui a terminé premier du groupe B devant l’Angleterre, la Russie finissant dernière. Les « petits » Islande et Irlande du Nord sont eux aussi en huitièmes alors que l’Albanie a frôlé l’exploit en terminant 3e du groupe A devant la Roumanie. Bien sûr on ne va pas s’extasier sur le jeu restrictif des Nord-Irlandais ou des Albanais mais cela apporte une bouffée d’air frais au football européen et permet à ces nations de progresser. « Quand septembre arrivera et qu'on jouera le premier match des éliminatoires pour le prochain Mondial en République Tchèque, on sera meilleurs grâce à l'expérience acquise ici, cela ne fait aucun doute, a affirmé le sélectionneur de l’Irlande du Nord Michael O’Neill. Je ne crois pas que l'élargissement à 24 équipes ait dilué le tournoi. On disait que ça favoriserait les grands pays, mais nous sommes là, l'Islande est là, l'Albanie est là, et les Pays-Bas ne sont pas là, la Grèce non plus..." Et que dire de l’ambiance. Entre la Green Army irlandaise réunie et les bouillants Islandais qui ont déplacé en France 10 % de la population totale de l’île, les stades français ont vibré.

  • Bon goût 3 - Joachim Löw 0

Bon goût 3 - Joachim Löw 0

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