Zlatan Ibrahimovic, Miami et la MLS dans le viseur?
Avec son physique de force de la nature (1,95m, 95 kg), Zlatan Ibrahimovic n'aurait pas fait tache sur les parquets NBA ou dans les enceintes de la NFL. Mais Ibra a choisi le football et a fait sa carrière en Europe, là où le ballon rond est roi. A 34 ans, son aventure au PSG est sur le point de se terminer. En fin de contrat à la fin de la saison, la question de son avenir revient désormais régulièrement. Son agent Mino Raiola a déjà fait savoir sur l'antenne italienne Radio Deejay que "tout (était) possible". Une prolongation au PSG, un nouveau club en Europe - ça serait son huitième après Malmö, l'Ajax, la Juventus, l'Inter Milan, le Barca, le Milan AC et Paris - ou bien un départ vers les Etats-Unis.
Cette dernière piste semble la plus crédible d'après L'Equipe. Interrogé par le quotidien, Mino Raiola n'a rien laisser filtrer, glissant juste que "Zlatan peut signer partout parce qu'il est libre mais nous n'avons pas encore décidé. Nous avons des offre des plusieurs clubs et nous sommes libres de décider". Mais le quotidien croit savoir que le Suédois lorgne vers la MLS et plus précisément la Floride où le club de Miami monte un projet pour devenir la 24e franchise de la Ligue nord-américaine. Derrière cette ambition, un homme, David Beckham. Actionnaire depuis 2014, l'ancien coéquipier de Zlatan à Milan et au PSG servirait d'intermédiaire dans cette affaire puisqu'il est resté proche de lui.
Travail et famille
Ibrahimovic donnerait un peu plus de clinquant encore à une Ligue qui émarge ces dernières années et attire de plus en plus de stars vieillissantes, mais toujours aptes pour le football. David Villa, Andrea Pirlo, Steven Gerrard, Beckham, Henry, Kaka, Drogba, Giovinco... la liste s'agrandit un peu plus chaque été après le mercato. S'il débarquait aux Etats-Unis, Ibrahimovic pourrait faire décoller cette franchise de Miami, comme il a fait décoller le projet parisien estampillé QSI. En Europe, "Ibra" semble arriver au bout du chemin, aucun grand club n'étant venu aux nouvelles récemment, hormis le Milan AC, qui rêvait de le faire revenir l'été dernier.
La piste Miami, une ville où sa famille et lui ont l'habitude de passer des vacances, et la MLS est la seule véritablement crédible pour l'instant, d'autant que d'après L'Equipe, le Suédois a fait, il y a quelques mois, la demande d'un visa de travail auprès de l'ambassade américaine en France. Seul bémol dans cet ambitieux projet : Miami, si elle entre en MLS, ne sera enregistré que pour la saison 2017 - qui débutera en mars - , soit au moins cinq mois après sa dernière compétition (l'Euro et/ou les JO). D'autres franchises prestigieuses (New York ou Los Angeles) pourraient alors s'immiscer dans la brèche.
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