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Vidéo Soner Ertek vit "un cauchemar" depuis qu'il a blessé Falcao

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Ertek vie "un cauchemar d'une ampleur indescriptible" depuis qu'il a blessé Falcao (FRANCE 3 RHÔNE-ALPES)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le défenseur de la modeste équipe de Chasselay (Rhône) a été l'auteur d'un tacle sévère sur l'attaquant colombien de Monaco, mercredi en 16e de finale de Coupe de France.

Menaces de mort, intimidations, insultes... Soner Ertek, l'infortuné défenseur de l'équipe de Chasselay (Rhône), qui évolue en 4e division, vit "un cauchemar d'une ampleur indescriptible" depuis qu'il a envoyé à l'hôpital, d'un tacle sévère, le footballeur vedette de Monaco, le Colombien Radamel Falcao, mercredi 22 janvier en 16e de finale de Coupe de France. Blessé aux ligaments du genou gauche, l'attaquant star de la Colombie risque de manquer le Mondial, cet été, au Brésil. Et l'affaire prend de l'ampleur dans son pays. Le joueur amateur, cible de violentes critiques sur internet, s'est confié à France 3 Rhône-Alpes. Et lorsqu'il parle de celui qu'il a blessé, il l'appelle avec respect "Monsieur Falcao".

"Il ne faut pas essayer de trouver un coupable", plaide-t-il. "C''est la faute à pas de chance. Ce n'était pas volontaire. Je n'ai pas voulu le blesser", insiste-t-il. Et d'ajouter : "Je m'en voudrai toute ma vie. S'il loupait la Coupe du Monde à cause de ça, ça me chagrinerait énormément." Cela a été "très, très dur" de reprendre le travail au lendemain du match, raconte-t-il encore. Heureusement, les élèves de ce professeur des écoles l'ont "reboosté", en lui faisant des dessins pour lui "remonter le moral".

Le footballeur amateur a dû fermer son compte Facebook. Il a aussi appris qu'un compte a été créé à son nom sur Twitter. Il n'a "pas eu le courage" d'aller lire ce qu'il se dit de lui. "On m'a même conseillé de me tenir à l'écart de cela", explique-t-il. Mais "ça touche énormément, glisse-t-il. Les gens qui se permettent de créer ce compte et de lâcher ces messages ne se rendent pas compte du mal qu'ils peuvent porter. C'est assez triste."

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