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Super Ligue : le président de la Juventus de Turin, principal artisan du projet, jette l'éponge

C'est la fin de la Super Ligue. Après le retrait des six clubs anglais de la Super Ligue, les clubs italiens abandonnent à leur tour le projet. L'Inter de Milan se retire et même le président de la Juventus de Turin, pourtant un des fondateurs de la Super Ligue, jette l'éponge.

Article rédigé par Bruce de Galzain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président de la Juventus de Turin, Andrea Agnelli, lors d'un match contre l'AC Milan le 7 juillet 2020 (ROBERTO BREGANI / ANSA)

Lâché par ses comparses anglais, Andrea Agnelli n'a pas d'autre choix qu'abandonner. Lui qui était le fondateur et principal promoteur de la Super Ligue a expliqué mercredi 21 avril que "pour être franc et honnête, non, évidemment le projet n’est pas faisable avec seulement cinq ou six équipes." Mais le président de la Juventus "reste convaincu de la beauté de ce projet".

Andrea Agnelli ne s'est pas pour autant excusé auprès des supporters, comme l'ont fait les dirigeants des clubs concernés en Angleterre. Il faut dire qu'en Italie, les supporters et amoureux du football ne sont sont pas descendus dans la rue. Pas plus que les entraîneurs ou les joueurs de la Juve, de l'Inter ou du Milan AC, qui sont eux aussi restés muets.

>> Super Ligue : retour sur trois jours qui ont fait trembler le football

Mais aujourd'hui Agnelli est dans l'oeil du cyclone, lui qui dénonce la situation de monopole dans le football où, dit-il, "les régulateurs UEFA et FIFA sont nos principaux rivaux." Il est désormais sur la sellette selon la Gazetta dello Sport, même si les rumeurs de démission de la Juve sont démenties.

Mercredi matin à la bourse de Rome, l'action de la Juventus de Turin a chuté de 12%.

La Super Ligue enterrée par Andrea Agnelli : correspondance à Rome de Bruce de Galzain

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