Les Milanais restent au contact
La Lazio (16 points) n'a donc pas craqué. Mise sous pression par les frères milanais, qui l'avaient doublée en jouant leurs matches avant, elle a maté Bari grâce à son nouveau bijou, le Brésilien Hernanès (52), et un autre but de Sergio Floccari (62). Derrière, un cheveu les sépare. L'AC Milan doit à sa meilleure attaque de précéder l'Inter (11 buts marqués contre 9), les deux clubs comptant 14 points et une différence de buts de +6. Les Rossoneri se sont imposés grâce à un doublé du Brésilien Pato (18e et 30e). En toute fin de rencontre, Robinho a même ajouté un troisième but (90e), alors que Zlatan Ibrahimovic avait marqué contre son camp à la 70e. Ce succès est précieux pour Milan qui risque toutefois de se faire dépasser, ou en tout cas rejoindre dès dimanche, avec la suite de cette septième journée. Egalement samedi, l'AS Rome a dominé le Genoa 2-1 pour enfin retrouver le sourire. Des buts signés Borriello (34e), puis Brighi (53e), ont permis à la Roma de passer de la 19e place à la 13e place, à six points de l'AC Milan. Il s'agit seulement de la deuxième victoire du club romain.
Le racisme s'invite encore dans les stades
Comptant également 14 points, l'Inter se retrouve néanmoins derrière l'AC Milan en raison d'une moins bonne différence de buts (+6, 9 buts marqués contre +6, 11 buts), vainqueur samedi du Chievo Vérone (3-1). Le champion en titre s'est imposé à Cagliari grâce à un nouveau but de Samuel Eto'o, le 6e en championnat. La rencontre a été brièvement interrompue en raison de slogans racistes venus des tribunes. Trois minutes après avoir donné le coup d'envoi, l'arbitre Paolo Tagliavento s'est approché du banc et les responsables du club ont lancé par haut-parleur à un appel à cesser les slogans. Puis la rencontre a pu reprendre, et Eto'o s'est fait justice lui-même en inscrivant son but.
L'entraîneur de l'Inter, l'Espagnol Rafael Benitez, a estimé que "le point positif, c'est que le public a compris tout de suite. Et s'est tout de suite remis à penser au football." Pour sa part, l'entraîneur de Cagliari, Pierpalo Bisoli, n'était pas sûr qu'il s'agissait de cris racistes. "Je ne voudrais pas qu'il y ait eu confusion entre les sifflets +normaux+, généralement destinés aux adversaires, et des insultes racistes, a dit Bisoli. Je connais le public sarde, et je sais qu'il est éduqué: je n'ai jamais entendu les supporteurs de Cagliari faire quelque chose comme ça. Sur le terrain, on n'a pas compris ce qu'il se passait." Egalement dimanche, l'une des meilleures équipes de ce début de saison, Naples, a faiblit. Les Napolitains n'ont obtenu qu'un nul (1-1) sur le terrain de Catane, ratant l'occasion de se placer à la hauteur des deux clubs milanais. Ce faux pas permet à la Juventus Turin de se rapprocher du groupe de tête. Large vainqueur de Lecce à domicile (4-0), la Vieille Dame pointe désormais à la 5e place du championnat et possède la meilleure attaque de Serie A. Juste derrière en raison d'une moins bonne différence de buts, Palerme a corrigé Bologne 4-1, avec un but splendide de son meneur argentin, Diego Pastore.
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