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En manque de Ligue des champions, Louis Bertignac s'est confié à Nelson Monfort

Régulièrement, Nelson Monfort appelle des personnalités pour savoir comment elles vivent la situation, entre confinement, poursuite de leurs activités professionnelles et rapport au sport. Cette fois, c'est le musicien auteur et compositeur Louis Bertignac, co-fondateur du mythique groupe de rock Téléphone, qui nous donne de ses nouvelles.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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  (ROMUALD MEIGNEUX/SIPA)

Bonjour Louis. Quelle est pour vous une journée type de confinement ?
Louis Bertignac :
 "Pour moi, ça dépend vraiment des jours mais j’ai la chance de vivre à la campagne. Donc sitôt réveillé, je fais tout de suite un peu d’exercice en allant me balader dans le jardin. Je ne fais pas vraiment de sport mais j’essaie de m’entretenir un petit peu."

Vous en profitez pour écrire de nouvelles chansons ?
LB :
"Tout à fait. Même si je n’ai pas attendu le confinement pour ça (rires), ça fait déjà un moment que je suis sur le prochain album. Après en ce qui concerne le confinement, sachez que je suis un ours, on m’a surnommé le « grizzli » très longtemps, je n’éprouve pas de difficulté à ne voir personne, à être dans mon antre durant des mois, donc aucun souci. Evidemment je regrette de ne pouvoir serrer dans mes bras des êtres chers ou bien les voir comme mes filles, mais ça va venir. En attendant, je m’occupe…"

Quel genre d’occupation ?
LB :
"La première semaine de confinement, comme le Président a dit que nous étions en guerre, j’ai mis des jeux vidéo de guerre. Puis petit à petit, je me suis remis à la musique, je fais de plus en plus de Live sur Facebook, là j’en suis quasiment à un par jour. Et je m’éclate vraiment parce que mon boulot, c’est de faire plaisir aux gens, et visiblement, les gens ont l’air d’apprécier."

C’est à quelle heure Louis ?
LB :
  "Il n’y a pas trop d’horaire, en fait. Hier j’en ai fait un de 15h à 16h, ça peut être l’après-midi, ça peut être le soir avant le dîner. Et je peux en faire aussi vers 23h, j’ai du mal à me fixer une heure fixe et m’y tenir."

Au niveau sport, vous le grand passionné, comment vivez-vous cette période sans compétition ?
LB :
"Je suis en manque, c’est évident. La Ligue 1 me manque mais c’est surtout la Ligue des Champions qui est un gros manque. Je suis triste pour les Parisiens qui étaient enfin qualifiés pour les quarts de finale car vraisemblablement, l’histoire va s’arrêter là pour cette saison. Donc c’est triste. Mais le plus frustrant, c’est de ne pas pouvoir voir de matches. C’est vraiment un gros manque…"

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