Des Chinois "en négociations exclusives" pour racheter l'AC Milan
Selon un porte-parole de Fininvest joint par l'AFP, cet accord dit "de pro-memoria" est "non contraignant", c'est-à-dire que les deux parties ne sont pas tenues à un accord final. Si la cession des parts du club milanais ne se fait pas, Fininvest se tournera vers d'autres investisseurs potentiels. Selon les médias italiens, les négociations portent sur la cession immédiate de 70% des parts du club et un achat d'ici un an des 30% restants. Au total, le club lombard serait valorisé autour de 700 millions d'euros. Il n'était pas possible de savoir mardi qui faisait partie de ce groupe d'investisseurs chinois. Mais, selon les médias italiens, l'un d'eux pourrait Jack Ma, l'un des hommes les plus riches de la planète et fondateur du géant du commerce Alibaba, même si celui-ci n'a jamais confirmé.
Le groupe immobilier Evergrande Real Estate, déjà présent dans le football via le club de Guangzhou Evergrande, serait également impliqué dans l'opération. Vendredi, dans un message vidéo, le président de l'AC Milan Silvio Berlusconi avait évoqué la possible vente de son club, qu'il essaie d'obtenir "depuis un an" et qu'il préfèrerait laisser "dans des mains italiennes". L'an dernier, Berlusconi était déjà entré en discussion avec l'homme d'affaires thaïlandais Bee Taechaubol mais cette opération semble aujourd'hui au point mort. Les deux parties avaient signé un pré-accord portant sur la vente de 48% des parts du club italien pour une valeur de 480 millions d'euros.
L'estimation de la valeur du club avait rapidement été jugée exagérée par la majorité des observateurs et la date limite pour la signature de l'accord définitif a été repoussée à plusieurs reprises, M. Bee n'étant pas parvenu, selon les médias italiens, à réunir les fonds nécessaires.
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