Ligue des Champions : Accroché par le Napoli, le PSG reste en vie (1-1)
Paris entretient l’espoir. Forcés d’obtenir un résultat à Naples après avoir concédé un nul et une défaite en trois matches de Ligue des Champions, les hommes de Thomas Tuchel ont assuré l’essentiel en ramenant un point du San Paolo, mardi soir (1-1). La défaite surprise de Liverpool à Belgrade (2-0) aurait pu permettre aux parisiens de prendre la tête du groupe C, mais la logique a été respectée face à une équipe italienne solide, qui a su trouver les ressources pour revenir au score en seconde période.
Car tout avait plutôt bien commencé pour le PSG. La première mi-temps de Neymar et consorts au San Paolo a sans doute été l’une des plus abouties du club cette saison sur la scène européenne. Le dispositif mis en place par Thomas Tuchel – un 3-4-3 inspiré du changement tactique effectué au match aller – a bien aidé les parisiens dans leur entame de match. Les choix forts de l’entraîneur allemand, qui avait décidé de ne pas titulariser Edinson Cavani et Adrien Rabiot au coup d’envoi, lui ont dans un premier temps donné raison. Avec un pressing très haut une intensité physique retrouvée, Paris a donné du fil à retordre au Napoli. La frappe sans conséquence de Verratti et l’aisance technique de Neymar dans les 20 derniers mètres adverses (19e) ont provoqué les premières sueurs italiennes. Heureusement pour l’équipe de Carlo Ancelotti, Mario Rui et un immense Kalidou Koulibaly en défense ont permis aux Napolitains de maintenir leur cage inviolée.
Voir sur Twitter
À l’aise au milieu de terrain, les coéquipiers de Dries Mertens ont tout de même su se montrer dangereux, notamment sur une frappe de Lorenzo Insigne juste avant la mi-temps (44e). Moment choisi par Paris pour ouvrir le score. Sur un amour de passe lobée de Neymar côté gauche, Kylian Mbappé a donné le tournis à la défense italienne pour servir idéalement Juan Bernat au point de penalty. Arrivé lancé, l’ancien munichois a parfaitement concrétiser l’offensive parisienne. Avec 57% de possession, Paris est donc rentré au vestiaire en virtuel leader du groupe C, face à un Napoli solide mais pas assez efficace dans les trente derniers mètres (0 tirs cadrés sur 7).
Revenus sur la pelouse du San Paolo avec de bien meilleures intentions, les hommes de Carlo Ancelotti ont ensuite rapidement étouffé des parisiens qui ont semblé retomber dans leurs travers au milieu de terrain. Lorenzo Insigne et José Callejon ont assiégé la surface de Gianluigi Buffon entre la 50 et la 65ème minute, butant à plusieurs reprises sur le portier italien (51e, 52e, 55e), en grande forme pour ses retrouvailles avec la C1. L’ancien capitaine de la Squadra Azzura a d’ailleurs bien failli être battu une première fois sur une frappe de Ruiz, détournée in extremis sur sa ligne (57e).
Voir sur Twitter
L’abnégation napolitaine a logiquement été récompensée quelques minutes plus tard : Surpris par un centre lointain, Thiago Silva, qui faisait son retour mardi soir, a manqué son contrôle à l’entrée de la surface, permettant à Callejon de filer au but. Pris en sandwich par le brésilien et Buffon, l’ancien attaquant du Real Madrid a provoqué un penalty que s’est chargé de transformer Lorenzo Insigne (1-1, 63e).
La suite du match n'aura été que frustration pour le Paris Saint-Germain, privé d'un penalty évident après une faute de Maksimovic sur Juan Bernat à l'entrée de la surface (72e). Les parisiens ont toutefois concédé un nombre trop important d'occasions en seconde période pour nourrir des regrets : preuve en est, Naples avait déjà effectué 20 tirs à la 70ème minute, contre seulement 7 pour Paris, dont deux en seconde période. Amorphes au milieu de terrain et difficilement dangereux sur ses rares contres (59e, 85e), le PSG a été dominé par un collectif bien supérieur au sien. Les entrées de Cavani et de Presnel Kimpembe n'ont rien changé à l'organisation de Thomas Tuchel, qui a fait confiance à son 3-4-3 jusqu'à la fin de la rencontre.
Finalement, le match nul semble logique au vue de la seconde période faiblarde des champions de France en titre. Naples a parfaitement su gérer le second acte et aurait pu arracher la victoire si Insigne et Callejon s'étaient montrés plus en réussite. Avec 5 points au compteur, Paris reste en vie en C1. Il faudra battre l'Etoile Rouge en Serbie, au contraire de Liverpool, dont la défaite un peu plus tôt dans la soirée aura eu le mérite de rassurer une équipe parisienne quasiment condamnée si elle n'avait pas assurer l'essentiel en Italie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.