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Abalo: "le PSG n'est pas favori, loin de là"

"Il ne faut pas se dire que le PSG est favori. Loin de là", assène Luc Abalo, l'ailier droit du club parisien avant le Final Four de Ligue des champions de handball samedi et dimanche à Cologne (Allemagne). Vainqueur de la C1 en 2009, la dernière disputée sans finale à quatre, Abalo redoute le manque d'expérience de son club à ce stade de la compétition - qu'il atteint pour la première fois de son histoire - même s'il dispose "des meilleurs joueurs du monde à chaque poste".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le joueur du PSG, Luc Abalo

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce grand événement ?

Luc Abalo : "Le Final Four c'est très bien, mais ce n'est pas un aboutissement. Ça peut être un très bel objectif pour un club. Le PSG a voulu être réaliste, en se disant que le Final Four, c'est très dur à gagner et que l'atteindre c'est déjà très bien. On est une nouvelle équipe dans cette phase de la compétition, il y a des équipes qui ont l'habitude de la jouer. Les trois autres Kielce, Kiel et Veszprem ont le même effectif depuis un moment, ils se battent depuis un moment pour la gagner. Ils ont l'expérience que nous n'avons pas. Si on peut créer la surprise et la gagner, c'est très bien. Mais il ne faut surtout pas se dire que le PSG est favori, loin de là. Pour moi, on n'est pas du tout favori."

L'effectif permet tout de même d'espérer une grosse performance...

L. A. : "Tout le monde peut battre tout le monde, mais ça se joue aussi sur l'expérience de la compétition, et celle-là, on ne l'a pas. Individuellement, on est au même niveau que les autres, même meilleur, car on a les meilleurs joueurs du monde à chaque poste. Mais ça, c'est sur le papier."

Vous avez disputé à trois reprises le Final Four avec les Espagnols de Ciudad Real (puis Atletico Madrid) en 2010, 2011 et 2012. En quoi cette compétition est-elle différente des autres ?

L. A.: "Sur un plan personnel, je sais que c'est très éprouvant physiquement, parce que ça prend beaucoup d'énergie. L'enchaînement des deux matches en deux jours est dur. On a tous connu ça en sélection, on sait le faire. Il faut donc se mettre dans la configuration d'un Championnat du monde ou d'un Championnat d'Europe.

Quel regard portez-vous sur vos adversaires lors de ce Final Four, à commencer par les Polonais de Kielce que vous affrontez en demi-finale ?

L. A.: "Kielce, c'est une équipe qui évolue avec une défense étagée, ça peut surprendre par leurs réactions. En attaque, ils ont des demi-centres très malins, donc ça va être un combat très intéressant. Veszprem, défensivement c'est une équipe très agressive, qui sort sur tout le monde. Elle a un impact assez impressionnant. Kiel, j'ai envie de dire qu'ils sont surprenants. Même si on a eu l'impression dans la saison qu'ils rataient leurs matches avec beaucoup d'erreurs, ça ne dure jamais longtemps. C'est une équipe qui rebondit très vite, elle a l'habitude d'être le leader. C'est un club qu'il faut respecter quoi qu'il arrive, juste par son nom. L'écusson impose le respect. C'est Kiel, c'est toujours impressionnant de les jouer."

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