West Ham-Manchester United : Les Red Devils, battus, voient s'éloigner la Ligue des champions
Manchester United avait une chance énorme de repasser quatrième face à West Ham. Leur voisin honni, Manchester City, avait perdu des points en route et une victoire lors de ce match en retard joué à Londres aurait pu leur permettre de faire un pas vers la C1. Mais un Dimitri Payet décisif (deux passes décisives) et des Hammers décidés à réussir leurs adieux à leur stade historique, le Boleyn Ground, ont eu raison d'une équipe de Manchester United qui pensait avoir fait le plus dur après le doublé d'Anthony Martial. Mais en quatre minutes, West Ham a tout renversé. Cette défaite tombe mal pour les Red Devils, qui avant de penser à un éventuel faux-pas de City lors de la dernière journée, vont devoir assurer leurs arrières et défendre leur cinquième place, puisque West Ham (sixième) n'est plus qu'à un point.
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Les supporters des Hammers voulaient marquer le coup pour ce dernier match au Boleyn Ground. L’an prochain, West Ham jouera au Stade Olympique de Londres et pour fêter la réception de Manchester United, c’est le bus mancunien qui a pris.
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Cette entrée en matière a trouvé de l’écho dès le début du match pris par le bon bout par les hôtes. Diafra Sakho a ouvert le score dès la 10e minute. Dans la foulée, Andy Carroll, parfaitement lancé par Dimitri Payer, manquait totalement son face-à-face avec David De Gea (19e). Les Mancuniens étaient pris à la gorge et un but était même refusé à Antonio. United a laissé passer l’orage et a pu compter sur son meilleur buteur.
Payet répond à Martial
Installé sur l’aile gauche, Anthony Martial a fait parler son sens du but sur l’égalisation quand il a surgit au bon moment pour reprendre un service en retrait de Juan Mata (51e). Puis, il a apporté de l’eau au moulin de ceux qui le comparent à Thierry Henry sur le deuxième : prise de balle côté gauche, accélération pour déposer son défenseur et finition en angle fermé (72e). A ce moment-là, United pouvait remercier son meilleur buteur en Premier League (11 buts, 17 au total) : le club était quatrième et pouvait rêver de grande Europe. Le moment choisi par Dimitri Payet pour sortir de sa boîte.
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