Wenger dément fermement une prolongation de contrat
Lors d'une conférence de presse précédant le huitième de finale aller de Ligue des Champions face au Bayern Munich, le manager français de 63 ans s'est agacé de certaines informations circulant dans la presse et qui pour lui, sont erronées. "Il s'agit d'une mauvaise information", a-t-il dit, tout en fixant du regard le journaliste l'interrogeant sur le sujet. "Je pense qu'en travaillant pendant 16 ans en Angleterre, je mérite un peu plus de crédit qu'une mauvaise information, qui n'a qu'une intention, celle de nuire", a rappelé l'Alsacien.
Arrivé à Arsenal en 1996 en provenance du club japonais de Nagoya, Wenger a rapidement convaincu les dirigeants du club londonien. Deux ans après avoir posé ses valises, l'entraîneur français va réaliser un inédit doublé Coupe-Championnat pour un coach étranger, une performance qu'il va même rééditer en 2002. Arsenal joue alors les premiers rôles et Wenger va de nouveau faire parler de lui en réussissant l'exploit de rester invaincu durant toute la saison 2003-2004 et une partie de la saison suivante. Séduit, le vice-président de l'époque David Dein lui proposera un "contrat à vie" au sein du club. Mais ce dernier démissionne l'année suivante, et depuis 2005, les Gunners courent toujours après un trophée. Cette situation a souvent fait dire à certains observateurs que le tacticien français risquait de perdre sa place, mais Wenger tient toujours la barre, et est encore lié avec ce club jusqu'en 2014.
"Si ce sont de bonnes informations, d'accord, mais là c'est une mauvaise information", a donc rétorqué Wenger au sujet d'une éventuelle prolongation. Blessé, Wenger a continué de garder un ton élevé, surtout lorsqu'on lui a demandé de s'exprimer sur l'élimination de son équipe samedi en FA Cup contre Blackburn, qui évolue en D2. "C'est une conférence d'avant-match concernant la Ligue des Champions", a-t-il pesté. "S'il pouvait y avoir quelques questions à propos du match, ce serait bien." Et lorsqu'un journaliste allemand l'a interrogé sur le Bayern, sa réponse était plutôt étonnante. "Ne parlez pas du Bayern Munich aujourd'hui", a-t-il lancé avant de parler, donc, de son équipe. "Nous avons la qualité, l'esprit et la force mentale" pour battre le Bayern en Ligue des Champions. "L'important, ce n'est pas ce que les gens disent mais ce qui se passe sur le terrain. (...) Nous vivons dans une démocratie d'experts et d'opinions mais nous devons faire avec, tenir le coup et montrer que nous avons les forces mentales d'entendre chaque opinion. Il y a beaucoup d'experts qui n'ont pas forcément raison", a-t-il affirmé.
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