La FA fustige l'attitude d'Anelka
Anelka, 34 ans, avait déclenché une tempête médiatique en célébrant le 28 décembre un but face à West Ham par une "quenelle" - un bras tendu vers le bas, l'autre bras replié touchant l'épaule -. Il a nié être antisémite, évoquant un "geste anti-système".
Anelka a jusque 18h pour répondre
Selon un communiqué publié sur le site officiel de WBA, l'ancien joueur du PSG "a reçu un document de 34 pages expliquant les charges retenues contre lui et l'informant qu'il avait jusqu'à jeudi, 18h00 pour y répondre. Le joueur étudie désormais ses options", a réagi WBA dans un communiqué sur son site. En fonction de sa décision, la Fédération annoncera ensuite une éventuelle sanction. En attendant, "Anelka reste disponible pour l'équipe-première jusqu'à l'aboutissement du processus disciplinaire", ont ensuite déclaré les Baggies. "Ensuite, le club conclura sa propre enquête interne".
L'ex-international français risque une suspension d'au moins cinq matches, selon le nouveau règlement anti-discrimination de la FA introduit en mai dernier. Lundi, le sponsor maillot de West Bromwich, Zoopla, a annoncé mettre un terme à son contrat avec le club de Premier League en fin de saison après le geste controversé d'Anelka.
Grande polémique Outre-Manche
Ce geste fait grande polémique en France mais a aussi traversé la Manche, sans que cela n'empêche le Français de continuer à jouer, comme ça a encore été le cas lundi soir. L'ancien international avait nié sur son compte Twitter toute connotation politique ou religieuse et avait expliqué qu'il s'agissait d'un geste "anti-système", une "dédicace à Dieudonné", et qu'il n'était lui-même "bien sûr ni antisémite ni raciste". Inventé par Dieudonné, un humoriste français controversé et condamné à plusieurs reprises par la justice française pour ses propos sur la Shoah et les Juifs, la "quenelle" a été notamment qualifiée de "salut nazi inversé" par le président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), Alain Jakubowicz.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.