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FA Cup : La chance des bannis Özil et Sanchez?

Alors qu'ils font partie des plus gros salaires de leurs clubs respectifs, Alexis Sanchez (Manchester United) et Mesut Ozil (Arsenal) ne jouent plus. Le choc du 4e tour de la Coupe d'Angleterre entre les Gunners et les Red Devils pourrait être l'occasion de les relancer... ou de les laisser encore faire banquette.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Leurs destins sont liés et leurs trajectoires parallèles. Il y a un an, les "Red Devils" attiraient le Chilien Alexis Sanchez, en fin de contrat à Arsenal, lui accordant le plus gros salaire de Premier League. Dans le même temps, terrifiés à l'idée de voir partir leurs deux plus gros noms pour presque rien, les "Gunners" prolongeaient l'Allemand Mesut Ozil, lui aussi en fin de contrat, en y mettant le prix. Les Londoniens ont offert au champion du monde le salaire le plus important du club, soit 350.000 livres hebdomadaires jusqu'en 2021.

Si ce transfert et cette prolongation avaient été annoncées en grande pompe, sportivement, l'échec s'est avéré cuisant. À Arsenal, Özil a été relégué sur le banc, voire en tribunes, Unai Emery lui reprochant son manque de "régularité" et d'implication physique. Et ces dernières semaines, le torchon a brûlé entre les deux hommes. Interrogé sur l'absence d'Özil lors de la défaite à West Ham mi-janvier, le coach Basque a répondu que seuls les joueurs "qui le méritaient" étaient sur la feuille de match.

Pour autant, un départ du meneur de jeu au mercato semble inconcevable. Avec son salaire atteignant les 20,8 millions d'euros annuels, Özil coûte trop cher. Aucun club n'a les moyens ou la volonté de dépenser autant pour le joueur de 30 ans. Pire ! Pour l'ancien entraîneur du Paris SG, le salaire de l'Allemand draine les finances des "Gunners" et l'empêche de recruter au mercato ou de prolonger Aaron Ramsey, en fin de contrat en juin.

Destins croisés

A l'Emirates Stadium vendredi, Özil croisera la route de son ancien coéquipier Sanchez, lui aussi un poids pour son club. Un an après son transfert, le Sud-Américain a regardé la renaissance mancunienne de loin. Alors que le nouvel entraîneur Ole Gunnar Solskjaer a mené son équipe à sept victoires en autant de matches depuis le départ de José Mourinho, le Chilien, lui, n'a joué qu'un bout de rencontre en Premier League et un autre en FA Cup.

Sanchez avait marqué 80 buts en 166 matches pour les "Gunners", il n'en a inscrit que quatre en 32 matches au cours de l'année écoulée pour les "Red Devils". Même José Mourinho, qui l'avait fait venir, avait fini par perdre patience. Si Solskjaer a désormais une approche plus offensive, l'attaquant, qui a été gêné par des blessures aux ischio-jambiers et aux cuisses, n'a pu en profiter. Martial, Rashford et Lingard ont désormais les faveurs du Norvégien. "Il y a les trois qui jouent le plus, mais il y a Romelu (Lukaku), Juan (Mata) et Alexis, alors j'ai six attaquants avec lesquels je peux tourner (...) Aujourd'hui, nous avons six attaquants et nous en avons trois sur la pelouse la plupart du temps. On pourra tourner et il y aura assez de matches et de temps de jeu", a promis Solskjaer, lui aussi coincé avec son joueur.

Egalement âgé de 30 ans, Sanchez semble en effet intransférable avec son contrat de près de 30 millions d'euros annuels. Aux deux managers de trouver un moyen de les relancer. Car avec leurs salaires, Özil et Sanchez ne sont pas près de partir.

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