Arsenal, Chelsea et Leicester rejettent des accusations de dopage
"Leicester City suit des protocoles antidopage solides et complets pour garantir son entière conformité et celle de ses joueurs à l'ensemble des règles antidopage", a commenté le club leader de Premier League dans un communiqué. Le club s'est dit également "très déçu que le Sunday Times ait publié des allégations non fondées concernant des joueurs de plusieurs clubs, dont Leicester, quand, de son propre aveu, il n'a pas de preuves suffisantes pour appuyer ces déclarations". Même son de cloche du côté du champion en titre, Chelsea, selon qui "les affirmations du Sunday Times sont fausses et entièrement infondées".
"Chelsea n'a jamais fait appel au Dr Bonar et n'a ni connaissance ni trace écrite indiquant qu'un de ses joueurs a été traité par lui". Par ailleurs, "les joueurs de Chelsea sont régulièrement et rigoureusement testés par les autorités compétentes", insiste l'équipe londonienne. Rob Brinded, ancien préparateur physique du club, a également nié avoir collaboré avec le Dr Bonar. Arsenal, enfin, s'est dit dans un communiqué "extrêmement déçu de la publication de ces fausses accusations, qui sont sans fondement". "Nous suivons strictement l'ensemble des directives de l'Agence mondiale antidopage et les joueurs de notre équipe première subissent approximativement cinquante contrôles antidopage aléatoires chaque saison (...) Aucun de nos joueurs n'a jamais été contrôlé positif".
Le Sunday Times affirme que Mark Bonar, médecin âgé de 38 ans installé à Londres, fait l'objet de soupçons depuis deux ans. "Au cours des six dernières années, il a traité plus de 150 sportifs britanniques et étrangers avec des substances interdites telles que l'EPO, des stéroïdes et de l'hormone de croissance", écrit l'hebdomadaire britannique. Filmé à son insu, le Dr Bonar affirme avoir eu un réseau de "clients secrets", parmi lesquels figuraient des joueurs d'Arsenal, Chelsea et Leicester, des cyclistes britanniques ayant couru le Tour de France, des joueurs de tennis, un boxeur britannique, un joueur de cricket anglais ou encore des champions d'arts martiaux.
Le journal n'avance toutefois aucun nom et souligne qu'il n'a pas de preuve que Bonar a effectivement collaboré avec ces sportifs ou que les clubs en question étaient au courant des liens présumés entre le médecin et certains de leurs joueurs.
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