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Où vont les Bleus ?

Après son nul inaugural face aux Roumains (0-0), l'équipe de France préfère travailler que de fournir des explications. Contre un onze de départ toujours non défini, ce sont désormais les Pays-Bas et l'Italie qui arrivent.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS/ Eddie Keogh)

"Mais pourquoi il fait pas rentrer Nasri plus tôt ?" "Et Malouda, il est cramé ou quoi ?" Après 36 heures au cours desquelles les "63 millions de sélectionneurs" du pays y sont tous allés de leur analyse, de leurs conseils et commentaires, l'équipe de France de football vit un tournant dans l'Euro.
_ Tenus de se distinguer au moins une fois, contre les Bataves ou les Italiens, après un 0-0 ennuyeux face à la Roumanie, les joueurs de Raymond Domenech mettent les bouchées doubles en évitant de regarder en arrière.

Sauf que, tout n'est pas mauvais dans l'introspection. Même en considérant que les Roumains étaient bien meilleurs que leur image erronée de pays "faible", la France reste sur le papier autrement supérieure que son premier adversaire. Et comment aujourd'hui se gargariser d'une vague "solidité défensive", lorsqu'un frisson vous gagne au moment où un Thuram en fin de carrière ou un Gallas parfois imprécis se chargent de relancer ?

On peut également brandir des excuses déguisées en raisons, la plus valable restant l'absence de Vieira et Henry. Le premier, liant inestimable entre défense et attaque, a manqué lundi, terriblement. Le second aurait pu faire parler le vice de l'expérience dans la défense roumaine, quand Benzema composait avec un stress légitime.

Il convient toutefois de se mettre d'accord avec le staff sur un point : après-demain est un autre jour. Les Pays-Bas, prochain adversaire, ont laminé l'Italie, championne du monde en titre, 3-0. Ce qui plante douloureusement le décor. Pis, les Néerlandais ont réussi tout ce que les Bleus ont raté...des centres parfaits, un jeu enlevé, avec ce brin de chance injuste typiquement latine.
_ Vendredi soir, l'équipe de France retrouvera Thierry Henry, et peut-être Vieira. Pour, on espère, réussir une fin de phase de groupes plus proche de 2006 que de 2002.

Matteu Maestracci

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