Le porte-parole du club des supporters de Nice accuse l'OM d'avoir "mis le feu aux poudres" pour annuler le match
"Le match pouvait largement se finir", estime sur franceinfo François Fougeron qui réclame "que le résultat soit entériné."
François Fougeron, porte-parole du club des supporters de l’OGC Nice, a accusé lundi 23 août sur franceinfo les dirigeants de l'OM d'avoir "mis le feu aux poudres" dans le but de "rendre le match annulé" alors que Marseille perdait 1-0 à quelques minutes du coup sifflet final.
Les joueurs de l'OM n'ont pas souhaité poursuivre le match craignant pour leur sécurité après un envahissement de terrain, pour disputer le dernier quart d'heure de la rencontre dimanche.
Dimitri Payet a reçu une bouteille en plastique dans le dos au moment de tirer un corner, ce qui a déclenché les incidents après une vive réaction de quelques joueurs de l'OM. "À partir du moment où Payet est tombé au sol, on a bien vu l'attitude de leur entraîneur et de leur encadrement qui ont mis le feu aux poudres, voulant provoquer une situation de manière à rendre le match annulé", affirme-t-il.
"Je ne sais pas si quelque fois on ne récolte pas ce que l'on sème. Depuis 15 ans, il existe un certain nombre d'endroits où il y a des risques. Le Vélodrome en fait partie."
François Fougeron, porte-parole du club des supporters de l’OGC Niceà franceinfo
François Fougeron relativise les incidents de dimanche soir : "Le match pouvait largement se finir. Il n'y a pas de niveau de violence très important. On est aujourd'hui dans un monde aseptisé dans lequel on n'admet absolument plus rien et on développe d'une manière outrancière un fait de tribunes. Il y a un imbécile qui lance une bouteille. Si on le prend, il faut le punir, mais pour le reste, je ne me sens pas concerné", a-t-il dit.
"Qu'on ne nous prive pas de la victoire"
L'OGC Nice pourrait être sanctionné par la Ligue de football : "Je ne doute pas que malheureusement il y ait une amende, voire des huis clos, si ce n'est la tribune vide. Je souhaite simplement que le résultat soit entériné. C'est la seule chose que j'ai à cœur, c'est qu'on ne nous prive pas de la victoire", dit-il.
Roxana Maracineanu, ministre déléguée aux Sports, estime qu'"une ligne rouge a été franchie" et a pointé sur franceinfo un problème de sécurité. Les politiques "sont dans leur rôles", dit-il. "À l'inverse, je suis également dans le mien dans l'idée de défendre les trois quarts des supporteurs qui, eux, n’y sont pour rien", explique-t-il.
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